Leutnant
Démocratie Participative
21 juin 2023
Oran, Rhône-Alpes
C’est un complot raciste.
Lyon Mag :
Né à Oran et arrivé en France il y a deux ans et demi, le prévenu de 37 ans a été reconnu coupable d’atteintes sexuelles à l’encontre de deux personnes ce 19 juin au Tribunal judiciaire de Lyon.
Il était déjà sous le coup de deux obligations de quitter le territoire français (OQTF).
Le 9 mai dernier, un collégien âgé de 14 ans habitant le 8ème arrondissement a vécu un enfer lorsqu’il a croisé le chemin du prévenu. L’adolescent racontait aux enquêteurs avoir croisé le prévenu dans le tramway T4 alors qu’il rentrait chez lui, aux alentours de 16:30, et que ce dernier le fixait avec insistance.
Le prévenu suivit l’élève jusque chez lui et s’immisça dans le hall d’immeuble de sa victime. Dans les parties communes, le prédateur aborda alors le collégien en lui proposant de l’argent et du cannabis. Face au refus, l’Oranais prit alors le jeune homme dans ses bras, se frotta à lui, lui toucha les fesses et alla même jusqu’à lui lécher le cou. L’homme finit enfin par s’excuser et prit la poudre d’escampette.
La victime expliqua plus tard à la police qu’elle avait dû se réfugier chez des voisins puisque personne n’était présent chez lui ce jour-là.
Le 15 juin, l’Algérien récidive et, cette fois, dans un bus TCL doté de caméras, facilitant ainsi sa propre arrestation. Le prévenu, dans un bus circulant dans le quartier de la Part-Dieu, adopte alors un comportement de “frotteur”. Autrement dit, il se colle à une femme alors que le bus dispose de plusieurs places assises et effectue une motion de va-et-vient contre le fessier de sa victime, malgré avoir été repoussé à plusieurs occasions.
Dans le box, le prévenu Oranais nie les faits, malgré deux témoignages accablants et des images de vidéosurveillance. “Je suis arabe, on fait pas ça nous », déclare-t-il à travers son interprète, avant d’expliquer que ce serait pécher pour un musulman.
L’homme est déjà connu des services de police sous quatre identités (alias) différentes. Il avait par ailleurs déjà été arrêté dans une affaire de viol sur mineur de moins de 15 ans, mais n’avait finalement pas été poursuivi.
Une expertise psychiatrique révèle que, bien qu’il ne soit pas sujet à des troubles mentaux pouvant altérer son jugement ou le rendre irresponsable pénalement, le prévenu dispose d’une personnalité impulsive et d’un trouble antisocial. Dans le rapport, il est décrit comme “hyper-réactif”, “intolérant à la frustration” et disposant d’une personnalité “infantile”.
Interrogé par la présidente au sujet d’un éventuel suivi psychiatrique en Algérie, le prévenu répond à la négative. “Grâce à Dieu non, j’ai pas de problème (…), wallah, wallah, wallah, j’ai rien fait (…), c’est la police française qui m’a mis ça sur le dos”.
Le tribunal lui administre finalement une peine de 15 mois d’emprisonnement ferme avec un maintien en détention, couplée à une interdiction du territoire national pour une durée de 5 ans. De plus, l’homme sera désormais inscrit dans le Fijais, le fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
L’Algérie ne reprend plus ses ressortissants, il restera en France.