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Leutnant
Démocratie Participative
22 novembre 2024
Abattre les démarcheurs arabes agressifs devrait être remboursé par la Sécurité Sociale.
Un geste commis sous l’impulsion d’un coup de sang ? Ce 20 novembre, Rochdi Lakhsassi, 34 ans, a été tué par balles à Chavelot (Vosges) par Noël Richard. La victime, commercial, était en plein démarchage pour sa société de rénovation de toiture.
Il est environ 11 heures lorsque Rochdi Lakhsassi frappe à la porte d’André et Noël Richard, deux frères retraités vivant rue de l’Écluse. L’aîné, André, est alors absent du domicile. Le trentenaire se serait rendu plusieurs fois au domicile des frères Richard au cours des derniers jours. On ignore ce que le commercial et le retraité se disent (ou ne se disent pas) mais Noël Richard saisit son fusil de chasse et abat Rochdi Lakhsassi de deux balles dans le dos. L’homme de 71 ans se rend ensuite de lui-même à la police.
Interrogé par nos confrères de Vosges Matin, André Richard, le frère aîné du suspect âgé de 73 ans, « ne comprend pas ». « Ce matin j’étais parti faire une course, raconte-t-il auprès de Vosges TV. Quand je suis revenu, tout était terminé. Je n’y croyais pas. Je me suis dit “Il n’a pas fait ça le con” ! Il s’agissait bien d’un démarcheur, pour des travaux de ravalement de façade et de toiture ».
Surnommés, les frères « Dalton » dans le voisinage, André et Noël Richard ont toujours vécu ensemble depuis la mort de leurs parents dans leur adolescence. « Ce sont des gens qui n’ont pas eu beaucoup de chance dans leur vie. J’ai beaucoup d’estime pour l’aîné, il donnerait sa chemise », témoigne un voisin auprès de Vosges Matin. Le cadet, en revanche, est beaucoup moins apprécié et décrit comme « rustre », « nerveux et irascible » ces derniers temps. Peintre en bâtiment à la retraite, Noël Richard était également connu comme « crédule » et ouvrant « facilement sa porte » : « On lui vendait n’importe quoi ! » explique un riverain. « Noël, je sais qu’il est un peu impulsif, mais il n’a jamais fait de mal à personne », enchérit une autre voisine.
Noël Richard a été placé en garde à vue. Lors de la perquisition de son domicile, plusieurs armes ont été saisies.
Après le meurtre d’un commercial de 34 ans, tué par balle ce mercredi à Chavelot , le suspect a été présenté à une juge d’instruction, à l’issue de sa garde à vue, ce jeudi soir et mis en examen pour meurtre. Dans un communiqué, le procureur de la République d’Épinal Frédéric Nahon précise que durant sa garde à vue Noël Richard, 71 ans, a fait usage de son droit au silence, qu’il n’était pas alcoolisé au moment des faits et que son casier judiciaire est vierge.
Tiens, un procureur juif.
Ça s’annonce mal.
Ce ne serait d’ailleurs pas sa première visite dans cette habitation de la rue de l’Écluse où il a été tué, puisqu’il aurait déjà réalisé de précédents travaux dans la bâtisse où vivaient le mis en examen et son grand frère de 73 ans depuis des décennies. Les deux hommes sont d’ailleurs décrits par le voisinage comme se faisant « facilement embobiner ».
Noël Richard, en ce début d’instruction a également qualifié sa victime de « harceleur » et, entre autres déclarations préliminaires, a estimé que le trentenaire aurait tenté de lui soustraire « plusieurs dizaines de milliers d’euros ». Des faits qui restent à établir par l’enquête confiée à la brigade de recherches de Remiremont et la communauté de brigades de Thaon-les-Vosges.
De plus, contrairement au mis en examen et toujours selon nos sources, la victime était défavorablement connue de la Justice puisque condamnée par le passé pour vol, violence et recel de biens commis dans le cadre d’escroquerie mais aussi abus de faiblesse, entre autres. Ce trentenaire était également depuis peu sous le coup d’une enquête pour pratique commerciale agressive, enquête qui va être classée en raison de son décès.
Rochdi Lakhsassi a trouvé à qui parler.
Noël, ce n’est peut-être pas un type parfait. On le décrit comme un vieux gars un peu paumé, qui s’énerve vite et qui s’est sûrement fait rouler plus d’une fois par des démarcheurs. C’est un orphelin qui vit enfermé dans sa maison avec son frère depuis toujours. Et là, un bougnoule débarque, rompu à toutes les escroqueries, qui toque encore et encore chez lui, pendant des jours, pour le détrousser à l’usure. Il faut se mettre deux secondes à sa place.
La vérité, c’est que c’est un mélange de vieillesse, de solitude, et de bon sens paysan face à une situation raciale hors de contrôle. Le faire passer pour un monstre est odieux.
NB : quelqu’un a un contact pour l’aider en détention, n’hésitez pas ([email protected])
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