Vol au dessus d’un nid de coucous : Le gouvernement français veut censurer les appels au « féminicide » de Ménard

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
12 décembre 2017

 

Quand ce ne sont pas les basanés qui sèment le chaos, ce sont les vaginocrates timbrées qui entrent en scène.

Il s’agit au départ d’une histoire sans importance tournant autour d’une campagne d’affichage lancée par Robert Ménard dans laquelle une femme est attachée sur des rails. Ménard se plaint de ce que le TGV ne desserve toujours pas la ville de Béziers, en Algérie.


A vrai dire, en la voyant, je n’ai pas compris le message. D’ailleurs, je ne suis pas sûr d’avoir pigé, même en y réfléchissant.

Donc, la seule chose que l’on puisse reprocher à Ménard au sujet de cette affiche, c’est qu’elle est incompréhensible.

Les lesbiennes quant à elle y ont vu autre chose. Un féminicide.

Un féminicide.

Madmoizelle :

Il y a quelques mois, un lundi matin de juin, le trafic des lignes TGV entre Paris et Nantes était perturbé. Ça aurait pu être une panne quelconque, mais en réalité, la cause était bien plus dramatique : il s’agissait d’un féminicide.

Un homme avait attaché sa femme sur les voies, avant de se suicider, en étant percuté par le même train.

L’histoire était suffisamment abjecte et effroyable pour avoir fait le tour de la presse et des réseaux sociaux.

Il s’agit d’un cas de féminicide, la femme décédée ce matin-là fait partie des 117 victimes qui, le 25 novembre, avaient déjà été assassinées au cours de l’année 2017.

Un féminicide que le gouvernement français dénonce officiellement comme tel : un féminicide.

Et désormais, quand on fait un dessin, on doit en répondre à ce même gouvernement.

Aux juifs et aux métèques s’ajoutent désormais la tribu des lesbiennes ménopausées.