Violents affrontements au sein de LREM entre laïcards et pro-musulmans après la venue d’une musulmane voilée en commission parlementaire

Captain Harlock
Démocratie Participative
18 septembre 2020

 

La tension monte au sein du parti bourgeois macroniste et le point de fixation de cette tension est la montée en puissance de la démographie islamique et ses conséquences visibles.

Hier, lors de travaux routiniers à l’Assemblée Nationale, la boomeuse LREM Anne-Christine Lang a claqué la porte d’une commission parlementaire au motif qu’une moukère en hijab était auditionnée pour le compte du syndicat étudiant UNEF, une structure liée au Parti Socialiste.

La voilée en question s’appelle Maryam Pougetoux. Il s’agit apparemment d’une beurette allégée partiellement d’ascendance française. C’est aussi une militante islamiste qui évolue dans la mouvance des Frères Musulmans, le courant auquel appartient notamment le président turc Erdogan.

Pour vous donner une idée de l’évolution de l’UNEF, Jean-Marie Le Pen en a été membre jadis. Dans les années 80, elle était devenue un bastion de marxistes ashkénazes réunis autour de Julien Dray, l’un des fondateurs de SOS Racisme.

Les juifs y ont depuis été grand-remplacés par leurs propres troupes maghrébines.

L’aile gauche de LREM développe des positions opportunistes proches du discours de Mediapart sur l’islam. Ses positions sont notamment représentées par le député Aurélien Tâché, un type louche qui a depuis quitté LREM en raison du refus du parti d’assumer un virage « à l’anglo-saxonne » en adoptant le clientélisme ethno-confessionnel.

Par « louche », je veux dire que ce type émarge sans l’ombre d’un doute auprès de différentes ambassades contrôlées par les Frères Musulmans. Qatar, Turquie, etc.. Sans parler de diverses organisations affiliées à la confrérie.

Il est n’est pas le seul, loin s’en faut.

Cette députée LREM se retrouve sur ses positions pro-islam.

Libération, le journal de Patrick Drahi, développe les mêmes positions de principe. Comme ici le journaliste de ce média, Sylvain Chazot.

Libération embrasse désormais dans les faits le puritanisme islamique, pragmatisme démographique oblige.

C’est d’ailleurs assez ironique, quand on y pense, de voir le racialisme et le conservatisme sociétal resurgir en force par l’extrême-gauche et non par l’extrême-droite.

Pour l’anecdote, quand Julien Odoul avait déclenché une polémique identique au Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, le RN l’avait publiquement condamné devant le pays entier.

Face à l’aile gauche pro-islam de LREM, vous avez la bourgeoisie républicaine, aveuglément alignée sur la juiverie hexagonale, qui redoute la montée en force du bloc électoral islamique.

Comme ce député LREM, Sylvain Maillard.

LREM, la vitrine politique de la bourgeoisie, est travaillée par deux forces qui s’affrontent pour l’hégémonie au centre. La bourgeoisie « pro-impériale » alignée sur la gauche américaine, encore minoritaire, qui tente de marginaliser la bourgeoisie républicaine et laïcarde, à forte coloration juive. La ligne de fracture implicite de cet affrontement est le bouleversement racial et culturel qu’entraîne électoralement l’immigration de masse. La rhétorique laïcarde devient un boulet pour n’importe quel politicien qui évolue dans une ville grande ou moyenne dans la mesure où il antagonise la sensibilité des extra-Européens à papiers français. Si un tel politicien veut capter tout ou partie du bloc électoral et sociologique islamo-immigré, il doit accepter la culture de ces masses nouvelles faite d’imaginaire victimaire, de soif revancharde post-coloniale, de séparation entre hommes et femmes, de Ramadan, de rap, etc..

Ne pas le faire, c’est se condamner à l’insignifiance politique dans ces territoires occupés qui totalisent désormais 10 millions de musulmans.

Médiatiquement parlant, ces deux camps sont assez faciles à identifier. Les opinions de la réaction républicaine sont portées par des médias comme Marianne ou Charlie Hebdo, tandis que ceux du camp impérial sont représentées par Libération, le Huffington Post ou Mediapart.

Le procès de Charlie Hebdo et la republication des caricatures du prophète de l’islam par ce journal donnent lieu à de violents affrontements entre ces deux forces. D’autant que l’aile gauche de LREM s’estime sous la pression des écologistes dans les grandes villes. Les écologistes soutiennent ouvertement l’approche communautariste et ethno-clientéliste, tout comme la France Insoumise avec ses activistes racisés.

Mélenchon en est parfaitement conscient. Il vient de publier une caricature de Charlie Hebdo qui cible publiquement Raphaël Enthoven, Caroline Fourest et Zineb el Razhoui.

La bourgeoisie impériale, multiculturaliste, fonde son approche sur la révolution démographique en cours et veut donc intégrer tel quel le bloc islamo-immigré dans le système. Cette approche n’est pas dénuée d’arrière-pensées : l’idée de ces gens est de couper l’herbe sous le pied aux immigrés qui, faute d’intégration dans le système, pourraient devenir totalement autonomes en créant leur propre force. Une force qui serait beaucoup plus radicale.

Une telle altération de l’orthodoxie jacobine pour intégrer le bloc islamo-immigré suppose, pour la juiverie française, une réduction massive de son influence. Or, c’est une évidence que de dire qu’aucun groupe dominant n’accepte jamais de céder tout ou partie de sa position dominante sans résister au challenger. On peut en juger par les tensions récurrentes autour de la question de la centralité de la religion de l’Holocauste dans le discours public en France, monopole ouvertement contesté par les immigrés en faveur de leurs mythes victimaires comme l’esclavage ou la colonisation.

C’est la contradiction interne qu’affronte la bourgeoisie sédimentée autour de Macron : avoir l’immigration afro-musulmane de masse sans les conséquences de l’immigration afro-musulmane de masse.

Suivant l’adage de Mitterrand selon lequel « on ne sort de l’ambiguïté qu’à son propre détriment », Macron est parfaitement conscient qu’il ne peut que perdre en prenant parti pour l’un ou l’autre camp. Il sait qu’au deuxième tour, face à Marine Le Pen, les immigrés voteront toujours pour lui, tout comme les bourgeois. Pour arriver en tête au premier tour en 2022, il entend donc asphyxier sa concurrente probable, Marine Le Pen, en attaquant à droite comme Sarközy l’a fait en 2007 sur le thème de la « sécurité ». Il veut ainsi stopper la progression potentielle du RN vers la droite bourgeoise. Macron a changé d’emballage en appelant ça « la lutte contre le séparatisme ». Mais ce faisant, il frustre l’aile gauchiste de son parti qui appelle à un aggiornamento pro-musulman. La stratégie de Macron, qui vise en fait à contenir le populisme blanc au profit de la bourgeoisie dominante, sera de plus en plus dépeinte comme une véritable « droitisation » par la gauche, jusqu’au sein de son propre parti. Ce qui n’a rien pour gêner Macron qui a besoin de passer pour un droitiste crédible jusqu’au premier tour avant de planter les gogos réactionnaires après le second tour pour revenir à sa politique globaliste.

Dans ce contexte, le mouvement pro-musulman interne à LREM est un allié objectif pour la cause blanche. Notre objectif stratégique est de détruire la matrice idéologique universaliste/égalitariste qui structure la pensée politique française depuis 1789 et le différencialisme que soutient ce courant pro-islam nous permet d’accélérer la désintégration du bloc républicain et de son dogme assimilationniste et laïque, faux nez de la juiverie. Plus vite le politique se définira sur des catégories déterministes comme la race, la culture et la religion, plus vite nous annexerons à l’idée raciste des pans entiers de la population blanche.

C’est la raison pour laquelle nous ne devons pas trop insister sur la question musulmane et nous focaliser sur la question raciale. Outre que la question religieuse n’est qu’une conséquence de la révolution démographique en cours, la bourgeoisie laïcarde au pouvoir se chargera à notre place d’alimenter le débat sur l’islam comme c’est déjà le cas. Disserter sur le droit des beurettes à ne pas se voiler en France ne fera jamais retourner un seul maghrébin dans son bled.

En attaquant la politique d’immigration à la base, en attaquant sa dimension biologique, nous mettrons la bourgeoisie au pouvoir face à sa contradiction fondamentale qu’est son discours sur l’immigration sans les effets de l’immigration. Nous devons résumer ce clivage grâce aux thèmes de la guerre raciale et du séparatisme racial. Ce que je serais tenté de qualifier de Commune Blanche.

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