Leutnant
Démocratie Participative
23 janvier 2024
Villejuif
Qui va protéger les touristes des Fronssais lors des Jeux Olympiques.
Actu17 :
Un homme âgé de 25 ans, soupçonné d’avoir ligoté puis violé une étudiante de 20 ans à Villejuif (Val-de-Marne) jeudi dernier dans la soirée, a été mis en examen avant d’être placé en détention provisoire dimanche, a indiqué le parquet de Créteil. Selon les informations d’Actu17 de source judiciaire, le suspect était sorti de prison début janvier 2024, soit quelques jours avant les faits. Il est déjà connu des services de police et de justice pour des faits de viol, toujours selon nos informations.
Cet homme, naturalisé français et domicilié dans les Yvelines, a été rapidement identifié par les enquêteurs du service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94). Les policiers ont interpellé le mis en cause vendredi, quelques heures seulement après les faits survenus la veille. Il a été placé en garde à vue, tout comme un deuxième homme de 19 ans interpellé au même moment. Ce dernier, lui aussi déjà connu des services de police, a été mis en examen pour « recel de vol avec arme » avant d’être laissé libre sous contrôle judiciaire. Une qualification qui correspond au téléphone et au sac à main qui ont été volés à la victime, par son agresseur.
Il était environ 21 heures jeudi soir lorsque cette jeune femme est rentrée à pied à son domicile dans une résidence étudiante située avenue de Paris, dans le quartier de l’hôpital Paul-Brousse. Au moment où elle rentrait dans le hall de son immeuble, un homme s’est engouffré derrière elle. Ils ont pris l’ascenseur ensemble, puis l’étudiante a rejoint son logement. Quelques minutes plus tard, la jeune femme a entendu frapper à la porte. Elle a ouvert et le même homme l’a menacé avec un couteau avant de s’introduire dans son domicile, de la ligoter et de la violer. « Une scène particulièrement violente », souligne la même source. L’agresseur a ensuite rapidement pris la fuite avec le téléphone et le sac de sa victime.
L’étudiante, sous le choc, est parvenue à se défaire de ses liens et s’est réfugiée chez l’un de ses camarades qui habite à l’étage du dessous. Les policiers ont été alertés et ont effectué des recherches dans l’immeuble et dans le quartier qui n’ont rien donné. Une information judiciaire a été ouverte dans cette affaire.
Pourquoi les violeurs naturalisés sont-ils libérés si vite par la magistrature française ?
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