Sigmar Polaris
Démocratie Participative
30 mai 2021
Le port du masque sera maintenu indéfiniment.
Le Vietnam a annoncé samedi 29 mai avoir détecté un hybride des variants anglais et indien, se propageant rapidement par voie aérienne. Après avoir réussi à contenir le Covid-19 pendant la majeure partie de 2020, le pays est confronté depuis fin avril à une propagation plus rapide du virus.
C’est une découverte qui pourrait expliquer le récent rebond de l’épidémie de coronavirus au Vietnam. Samedi, Hanoï a annoncé avoir détecté un nouveau variant combinant les caractéristiques des variants indien et britannique, rapporte le journal vietnamien VN Express.
Les cultures de laboratoire de cette souche, beaucoup plus transmissible que les types précédemment connus, ont révélé que le virus se répliquait très rapidement, a précisé le ministre de la Santé Nguyen Thanh Long.
Après avoir réussi à contenir le Covid-19 pendant la majeure partie de 2020, le Vietnam est confronté depuis fin avril à une propagation plus rapide du virus qui représente plus de la moitié des 6 713 cas enregistrés par le pays, où 47 personnes sont mortes du coronavirus.
Le Vietnam se prépare notamment à “des perturbations dans son secteur de la fabrication technologique, moteur économique du pays et rouage vital dans les chaînes d’approvisionnement mondiales”, précise Nikkei Asia. Le gouvernement a appelé à des efforts à l’échelle nationale pour protéger les usines alors que deux provinces du nord abritant des parcs industriels sont confrontées à un rebond de l’épidémie.
Par ailleurs, le ministre de la Santé a semblé appuyer ses propos sur des résultats de cultures de laboratoire “mais ceux-ci ne reflètent pas forcément la façon dont le virus pourrait se comporter en situation réelle”, note le New York Times.
L’autre “grande question sans réponse est de savoir dans quelle mesure les vaccins Covid-19 existants seront efficaces contre cette nouvelle variante trouvée au Vietnam”, note Bruce Y. Lee, journaliste pour le magazine Forbes et professeur en politique de santé à l’université de la ville de New York (CUNY). “Si les vaccins actuellement disponibles ont une efficacité élevée contre cette nouvelle variante, alors son émergence renforce simplement la nécessité de faire vacciner davantage de personnes dès que possible”.
Masqué perpétuellement et piqué trois fois par an avec un nouveau variant tous les deux ou trois mois.
C’est un labyrinthe sans sortie.
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