Leutnant
Démocratie Participative
03 juillet 2019
Il est urgent d’en finir avec les suprémacistes blancs qui terrorisent nos enfants.
Quatre adolescents de 11 à 13 ans ont été interpellés mardi suite aux agressions à répétition aux abords de l’établissement scolaire privé de Valence. Ils ont expliqué qu’ils venaient « casser du blanc ».
C’est la fin de longues semaines d’inquiétude pour les élèves, les parents et le personnel de l’IND à Valence. Plusieurs agressions ont eu lieu de fin avril à fin mai aux abords de l’Institution Notre-Dame, au point que les patrouilles de police avaient été renforcées depuis.
Le groupe d’agresseurs présumés a été identifié. Les quatre meneurs sont des adolescents de 11, 12 et 13 ans. Ils sont collégiens dans d’autres établissements à Valence. Blacks et beurs, ils voulaient « casser du gwer » selon leurs propres mots. Le gwer, c’est un dérivé du terme arabe gaouri qui désigne le blanc. Ils se retrouvaient aux abords de l’IND. Avec un groupe d’une dizaine de copains qui les regardaient faire, ils repéraient au hasard un élève rentrant chez lui à pied après les cours. Et ils s’en prenaient à lui. Crachats, gifles, parfois coups de pied et coups de poing. Quatre élèves ont été agressés sur une période d’un mois et un cinquième était victime d’insultes régulières au point que sa famille venait systématiquement le chercher pour qu’il ne rentre plus chez lui tout seul.
Les deux plus jeunes seront présentés, ce mercredi, à des éducateurs de la PJJ. Les plus de 13 ans s’expliqueront devant un juge pour enfants. Tous devraient se voir imposer un strict couvre-feu, l’interdiction de se rencontrer et d’approcher l’IND à l’avenir. Ceux qui étaient spectateurs de leurs agissements ont aussi été identifiés. Ils seront convoqués pour un rappel à la loi.
C’est pourquoi le Plan contre la Cyber Haine va être adopté : pour mettre un terme à la violence raciste blanche.
« Dès que la #PPLCyberHaine sera adoptée, on pourra signaler les contenus haineux sur Internet grâce à un bouton de signalement unique. »
On a posé 4 questions à @LaetitiaAvia, rapporteure de cette proposition de loi.
RDV demain pour le débat à l’Assemblée nationale. pic.twitter.com/iHr5jWFCaj
— En Marche (@enmarchefr) 1 juillet 2019
#StopAuxViolencesBlanches