Leutnant
Démocratie Participative
25 Décembre 2020
De belles fêtes de Noël dans le Val-de-Marne où des hordes de migrants clandestins séquestrent des familles françaises entières pour les piller.
Cela faisait deux jours et deux nuits que les enquêteurs de la police judiciaire du Val-de-Marne vivaient un chronomètre dans une main et un plan dans l’autre. Des heures à calculer des itinéraires de fuite, à fixer les images de vidéosurveillance dont ils disposaient et à quadriller les rues de Champigny et de Saint-Maur. Toujours le même secteur, à cheval entre les deux villes, près de la Marne. Leur travail a fini par payer, mais les habitants risquent de rester longtemps sous le choc.
Ce mercredi après-midi, douze personnes ont été interpellées dans un pavillon squatté de Champigny. Ces jeunes – certains se disent mineurs – sont soupçonnées d’être impliqués dans la série de trois attaques nocturnes chez des familles des deux villes. Ils ont tous été placés en garde à vue pour vol à main armée en bande organisée.
Dans la maison où ces personnes en situation irrégulière vivaient, les policiers du SDPJ 94 ont mis la main sur une grande partie du butin dérobé lors des séquestrations. « Les victimes sont formelles », assure un des enquêteurs. La pression était forte après l’émoi suscité par ces trois attaques.
La dernière en date ? Mercredi matin peu avant six heures, trois hommes brisent une vitre d’un pavillon de l’avenue Boileau à Saint-Maur. Le fils des propriétaires entend le bruit et descend du premier étage. Nez à nez avec les intrus, il est braqué par une arme de poing et un couteau. Mais il remarque que le pistolet est factice. Il hurle, ce qui lui vaut un coup de crosse sur le crâne. Les malfrats pillent le pavillon. Ils repartent avec les bijoux d’une valeur de 5000 euros, des cartes bancaires, des ordinateurs, des téléphones, des passeports…
Un mode opératoire quasi similaire aux deux précédentes attaques survenues dans la ville voisine à Champigny. Dans la nuit de lundi à mardi, un père, une mère et leurs deux enfants avaient été séquestrés chez eux rue de la Marne. Le père avait été frappé et ligoté avec un câble électrique. La mère avait dû accompagner les braqueurs jusqu’à un distributeur de billets de la place Lénine pour retirer 4000 euros. La maison avait également été pillée.
La nuit d’avant, c’est un couple de retraités qui avait été attaqué à son domicile avenue Joséphine de Beauharnais. Ces personnes âgées avaient dû ouvrir sous la contrainte leur coffre-fort où se trouvaient des bijoux, et avaient aussi été dépouillés de téléphones, bouteilles d’alcool, médailles, d’une carte bancaire…
Selon nos informations, les enquêteurs sont parvenus à localiser le pavillon où vivait la bande en apercevant deux vélos qui avaient également été dérobés. « Les suspects sont tous de jeunes migrants shootés au Rivotril, un médicament dont sont accros ces délinquants qui sévissent souvent dans le Val-de-Marne à Villeneuve-Saint-Georges ou à Choisy-le-Roi », décrit une source proche de l’enquête. Les armes qui auraient servi aux braquages ont également été retrouvées.
De jolis bougnoules au pied du sapin !