Le Libre Panzer
Démocratie Participative
03 mai 2019
Suicide-toi, jeune goy, c’est pour ton bien.
« J’espère que vous êtes prêts, parce que je vais vous raconter l’histoire de ma vie. Ou plus exactement, la raison pour laquelle elle s’est arrêtée. » Voici le message laissé par Hanna Baker sur la première des 13 cassettes qui structurent le récit de 13 Reasons Why.
Lorsque la série Netflix a été mise en ligne en 2017, beaucoup se sont inquiétés de l’impact sur les spectateurs. Une étude vient de montrer une hausse « significative » des suicides chez les mineurs aux Etats-Unis dans les mois qui ont suivi.
Jeffrey Bridge et son équipe du Nationwide Children’s Hospital de l’Ohio ont analysé les statistiques officielles des suicides entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017, 180.655 morts au total. Selon leurs calculs, un pic de suicides a été enregistré chez les Américains âgés de 10 à 17 ans dès la diffusion de la série par Netflix en mars 2017.
Le mois d’avril 2017 a même connu le plus fort taux de suicidesdans cette catégorie de la population sur les cinq années prises en compte par l’étude, publiée dans le Journal de l’Académie américaine de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent.
Au total, les auteurs de l’étude estiment à « 195 le nombre de morts supplémentaires par suicide chez les jeunes âgés de 10 à 17 ans entre le 1er avril et le 31 décembre 2017, dans la foulée de la diffusion de la série », soit une hausse de près de 29 %. Contrairement à leur hypothèse de départ, cette surmortalité a essentiellement touché les garçons.
Les chercheurs ne sont toutefois pas en mesure d’établir un lien de causalité entre le visionnage de la série et cette recrudescence de suicides, qu’ils n’ont d’ailleurs pas constatée dans les autres segments de la population (18-64 ans).
Mais pour le Dr Bridge, « le suicide dépeint dans 13 Reasons Why est raconté de manière irréaliste et sensationnaliste » et la méthode employée par la victime, Hannah, est montrée de manière explicite avec des détails macabres, déplore-t-il : « Cela peut être traumatisant pour ceux dont un proche s’est suicidé ou qui ont commis une tentative de suicide, et cela peut aussi dans certains cas fournir un exemple ».
Une autre étude avait déjà mis en évidence un accroissement de 19 % des recherches sur Internet concernant le suicide et les moyens de se suicider dans les 19 jours qui avaient suivi la diffusion de la série controversée. De nombreux professionnels de santé ou de l’éducation s’étaient émus de la diffusion de 13 Reasons Why, la jugeant potentiellement néfaste pour des populations vulnérables, comme les adolescents.
Netflix a indiqué être « en train d’analyser l’étude » du Nationwide Children’s Hospital pour être sûr de traiter le sujet « de manière responsable », alors que la série doit revenir pour une saison 3.
L’auteur du livre sur lequel se base la série est Jay Asher qui n’est « qu’à moitié juif » comme il le confesse humblement.
La série diffusée par Netflix est produite par Brian Yorkey, un homosexuel.
Chanuka Sameach! (I’m only half Jewish, so I had to look that up.)
— Jay Asher (@jayasherguy) 7 décembre 2015
Curieusement, le juif orthodoxe Chaïm Neuhorf, dans la revue juive AISH, a appelé avec force les parents de son groupe ethnique à empêcher les jeunes juifs de regarder cette série.
Encore un poison réservé aux goyim.