Captain Harlock
Démocratie Participative
16 octobre 2019
Un incendie est moins dangereux qu’une crise de colère d’une meute de mahométanes.
Les pompiers de la caserne de Creil (Oise) ont refusé, lundi 14 octobre, une visite scolaire parce qu’une mère d’élève qui accompagnait la classe portait un voile. Elle était « habillée d’un tchador », avec « le visage non dissimulé », a affirmé à l’AFP Eric de Valroger, président du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) du département, mardi 15 octobre, confirmant une information du Parisien.
L’accompagnatrice s’est vu refuser l’accès à la caserne par un officier, entraînant l’annulation de la visite pour la classe de maternelle. « L’officier pensait bien faire, son objectif était d’appliquer la loi, de bonne foi, a souligné Eric de Valroger. Je pense que c’est une erreur d’interprétation, on aurait dû la laisser rentrer. »
Mounia, l’accompagnatrice âgée de 36 ans, s’est dite « choquée ». « Je ne m’y attendais pas, j’étais abasourdie« , a-t-elle confié à l’AFP, expliquant avoir pris sur son temps libre pour accompagner la sortie, « à la demande de l’école, qui manquait d’accompagnateurs ».
La trentenaire a ensuite fait part de sa mésaventure dans un message posté sur un groupe privé sur Facebook, qui a rapidement circulé sur les réseaux sociaux. « Je souhaitais dénoncer un dérapage, une injustice et éviter que ça se reproduise. Mais je ne critique pas les sapeurs-pompiers, j’ai une haute estime d’eux et de leur travail », a-t-elle affirmé, tout en tenant à se distinguer des appels au boycott des ventes des calendriers de pompiers qui ont fleuri sur internet.
« Je ne prendrai pas de sanction contre cet officier », a de son côté affirmé Eric de Valroger, également vice-président LR du Conseil départemental de l’Oise. Et d’ajouter : « depuis, il y a eu des discussions entre cette dame et l’officier, qui a présenté ses excuses. Les choses se sont apaisées ».
Voilà qui est bien.
De temps en temps, il faut savoir rappeler qui est le maître en France.