Leutnant
Démocratie Participative
23 juin 2018
Cette femme activement engagée contre le patriarcat blanc a finalement été récompensée.
Début juin, le corps d’une femme a été retrouvé enterré dans le jardin de son immeuble. Elle avait été tuée d’une dizaine de coups de couteau. Son compagnon, placé en garde à vue mardi, a été mis en examen pour assassinat.
Le parquet de Limoges a annoncé vendredi que le compagnon de la jeune femme retrouvée début juin enterrée dans le jardin de son immeuble à Limoges a avoué l’avoir tuée, avant d’être mis en examen pour « assassinat » et écroué.
Le suspect, qui avait été placé en garde à vue mardi soir à Alfortville (Val-de-Marne) avant d’être transféré à Limoges le lendemain, « a d’abord donné plusieurs versions des faits, certaines à dormir debout, allant jusqu’à expliquer qu’il n’y était pour rien et que plusieurs personnes avaient tué la victime devant lui », a expliqué le procureur de la République de Limoges, Gilbert Emery, lors d’une conférence de presse.
Mais placé devant l’incohérence de ses propos et confronté aux preuves matérielles avancées par les enquêteurs, l’homme a finalement avoué avoir tué sa compagne, âgée de 35 ans et mère de deux adolescents, avec « un couteau de cuisine » trouvé sur place et disparu depuis.
Le suspect, âgé de 29 ans, de nationalité algérienne et vraisemblablement en situation irrégulière, a expliqué qu’il fréquentait la trentenaire, séparée du père de ses enfants, depuis leur rencontre dans un bar plusieurs semaines avant les faits.
« Il indique qu’elle aurait eu une vie dissolue, fréquentant plusieurs compagnons, ce qui lui aurait fait voir rouge », a ajouté le procureur, tout en soulignant que l’homme avait été mis en examen pour « assassinat », c’est-à-dire un meurtre avec préméditation.
Selon les déclarations du suspect, la femme a été tuée dans les derniers jours de mai, « autour du 29 » et enterrée le lendemain. L’homme a ensuite pris la fuite avant d’être interpellé à Alfortville dans un foyer où il avait ses habitudes.
La disparition de la victime avait été signalée le 5 juin par son ex-mari. C’est l’alerte des voisins, intrigués par de la terre fraîchement retournée qui avait permis de découvrir la victime enterrée en position fœtale, ligotée et enveloppée dans plusieurs couches de draps et des sacs de plastique.
Son souhait le plus cher a été réalisé, non sans de longues années d’efforts.
Ainsi s’écrivent les pages les plus glorieuses de la lutte contre la charia blanche. Hélas, la reconnaissance n’est que trop souvent tardive.