Captain Harlock
Démocratie Participative
11 juin 2019
Pour ceux qui n’ont pas l’habitude – le privilège, devrais-je dire – de survivre au milieu des nègres, une séance éclair de remise à niveau sur le thème du tchip.
Un tchip est son et aussi la langue vernaculaire de l’Afrique nègre. Accessoirement, il devient, avec le twerk, un des moyens de descente vers le nègre de la jeunesse aryenne qui y est exposée dans les écoles de la République.
Maintenant que vous êtes informé en détails de cet apport ethnologique inestimable, votre réaction pourrait être celle de cette française, prénommée Juliette, exposée à cette souillure sonore.
Vraie question : les non afrodescendant.e.s qui tchipent, c’est de la réappropriation culturelle, non ? Merci. @LeTchipPodcast @babymelaw @Keys_Snaps @jenniferpadjemi @kiffetarace @RokhayaDiallo pic.twitter.com/9rz6a0Rmm6
— Louisa Amara ? (@Louisa_A) 7 juin 2019
Appropriation, pourquoi réappropriation ? C est vulgaire pour les noirs comme pour les blancs.
— Juliette BOHM (@juliettebohm) 7 juin 2019
Attention, ça commence.
C’est vulgaire pour les racistes repliés sur eux mêmes. Mais c’est une expression culturelle parfaitement digne. Voyagez un peu ça vous fera du bien.
— Rokhaya Diallo (@RokhayaDiallo) 7 juin 2019
Notez bien : si vous trouvez ce son dégueulasse parce que vos ancêtres ont passé les 5 derniers siècles à construire une des plus belles langues du monde, vous êtes :
- Une ordure de Français en France, i.e. un raciste
- Un idiot inculte
Juliette a cependant du mordant.
Elle n’aime pas les négresses ni le fait qu’elles souillent l’espace sonore français et le fait savoir.
Au lieu de vous vanter de voyages vous devriez juste prendre le bus, chez moi les daronnes d origine africaines n hésitent à rabrouer les jeunes qui tchipent à outrance. Redescendez avec votre condescendance à deux balles !
— Juliette BOHM (@juliettebohm) 7 juin 2019
Parce que j’habite où selon vous Madame la Noirologue ?
Et vous pensez que ma daronne est de quelle origine?— Rokhaya Diallo (@RokhayaDiallo) 9 juin 2019
Le nègre prétend pouvoir parler de votre culture, de votre race, passer en revue ce que vous faites et vous faire savoir que vous avez vocation à disparaître de votre propre pays.
En revanche, les Blancs doivent s’écraser, se prosterner au pied du nègre qui l’envahit et s’extasier devant ce qui lui tient lieu de culture.
C’est-à-dire le tamtam et la copulation.
Pour en revenir au tchip, comme je le disais, c’est la langue de l’Afrique nègre. Elle recoupe tout ce que peut penser et dire un nègre. Donc, un seul son suffit.
Le tchip a plusieurs significations. Renseignez vous! Il peut exprimer la pitié, la déception, le dédain, l’insulte, la menace. Liste non exhaustive. Je l’utilise, ma mère l’utilisait, ma grand-mère l’utilisait. Il est d’ailleurs bien plus féminin que masculin.
— Joëlle Dago-Serry (@joelle_dago) 10 juin 2019
Rappeler au nègre sa réelle place est ce qui lui fait le plus mal car il la connaît mieux que quiconque. Comme le juif, il sait que son parasitisme ne dépend que de l’intimidation du Blancs.
« Vulgaire » c’est un jugement social.
Tchiper = expression d’un mépris vis à vis de la personne/attitude désignée qui n’a RIEN de dégradant pour l’emetteur.trice de ce son.
On peut tchiper avec la plus grande des classes, comme C. Taubira, pas la moindre « vulgarité » ici ⤵️ pic.twitter.com/ytQmBmRlEr— Rokhaya Diallo (@RokhayaDiallo) 10 juin 2019
A) « La plus grande des classes »
Taubira
Donc cette femme s’évertue, le plus sérieusement du monde à m’expliquer que tchiper -expression de MA culture d’origine??- est vulgaire.
Elle le sait (mieux que moi selon elle) parce qu’il y a «des daronnes d’origine africaine» dans son quartier…Entitlement niveau supérieur. https://t.co/FklsA0ocyM
— Rokhaya Diallo (@RokhayaDiallo) 9 juin 2019
« MA » en majuscules AVEC LE DRAPEAU, des fois qu’on oublierait que c’est une négresse du Sénégal.
Cela me semble pourtant évident, il suffit de regarder sa face.
C’est l’occasion de rappeler que le nègre a le cerveau d’un enfant de huit ans. Son esprit élémentaire fonctionne au caprice et il devient toujours plus vorace devant quelqu’un qui cède pour l’apaiser.
Pour discipliner un nègre, il faut le chicoter à froid en affirmant totalement sa supériorité raciale et culturelle. Le nègre ne peut rien extorquer d’un raciste bien dans sa tête.
Le nègre vit encore plus mal le fait que l’on veuille la séparation raciale car cet hypocrite sait que c’est lui qui a tout à y perdre.
Le spectre du bantoustan le terrifie.
La négraille, dans sa stupidité fondamentale, conspire pour perdre définitivement l’humanité et la faire plonger dans la nuit définitive.
Et le tchiiip se propage… En 2050, tout le monde tchipera, vous verrez. Il exprime quelque chose que les mots ne peuvent pas exprimer. A ce titre, il est un mode d’expression à part entière. Le qualifier de vulgaire, c’est minimiser tout son potentiel culturel
— La boite à Tchip (@TchipTweets) 10 juin 2019
Il n’appartient qu’à nous de conjurer cette vision infernale où une humanité négrifiée retomberait au niveau des primates, se contentant de commettre quelques sons en guise de langage.