Eric Stiker via Zehnor
National Justice
04 mai 2020
Joel Rappel, directeur des archives Elie Wiesel de l’Université de Boston et historien de l’Institut de recherche sur l’Holocauste de l’Université Bar-Ilan, a découvert l’origine du tristement célèbre chiffre des « 6 millions » [de juifs tués] : il a été formulé pour la première fois en 1944 lors d’une réunion d’organisations sionistes pionnières dans ce qui est maintenant connu sous le nom d’Etat d’Israël.
Pendant des années, les tenants du discours officiel sur l’Holocauste ont soutenu que ce chiffre était apparu pour la première fois au procès de Nuremberg, à partir du témoignage largement discrédité du commandant d’Auschwitz Rudolf Hoss. Le chiffre de 6 000 000 a été répété par Adolf Eichmann, qui a été kidnappé par le Mossad et forcé de participer à un procès spectacle télévisé en Israël en 1962.
Selon des documents des Archives Sionistes Centrales, la première mention de la réclamation des 6 millions a été faite lors d’une réunion de personnalités politiques sionistes de haut rang en Palestine le 19 janvier 1944 — plus d’un an avant la fin de la guerre en Europe et la possibilité de faire un recensement, et un an avant que l’Armée Rouge n’entre à Auschwitz.
Joel Rappel désigne Eliezer Unger, un juif polonais qui a aidé à diriger l’organisation religieuse sioniste de la jeunesse de Hashomer Hadati, comme la figure principale dans le développement du recensement des juifs tués par les Nazis. Unger prétend s’être échappé de son ghetto polonais en passant par l’Europe de l’Est. Après son arrivée en Palestine, il a déclaré son intention « de choquer le monde entier, l’humanité toute entière et nos frères les enfants d’Israël en particulier ». Unger n’avait aucune preuve de ce qu’il disait, mais il ne croyait pas que les affirmations du rabbin Stephen Wise dans les médias internationaux en 1943 selon lesquelles deux millions de Juifs avaient été tués avaient eu un impact suffisant.
Après que Unger a rencontré ces groupes juifs et les a tous mis sur la même longueur d’onde, Haaretz a publié quelques jours plus tard un petit article qui, pour la première fois, faisait figurer le chiffre de 6 millions de morts, précédant les chefs militaires allemands dont les aveux furent obtenus par la torture après la guerre. Il semble que Unger n’ait pas mentionné les chambres à gaz homicides.
L’article de Haaretz termine ses révélations en citant le procureur en chef d’Eichmann, Gideon Hausner, qui a déclaré à propos du chiffre de 6 millions : « Dans la conscience de la nation, le nombre 6 millions est devenu sanctifié. Il n’est pas si simple de le prouver. Nous n’avons utilisé ce nombre dans aucun document officiel, mais il est devenu sanctifié ». En d’autres termes, c’est un mensonge.
Après des décennies passées à assassiner, emprisonner, attaquer à la bombe et ruiner les chercheurs révisionnistes de l’Holocauste, il semble que la communauté juive soit maintenant obligée de recalibrer son récit et de céder de plus en plus de terrain. Le fait qu’ils commencent maintenant à concéder que les « 6 millions » ne sont rien d’autre qu’un chiffre produit par la propagande sioniste est un coup majeur porté au mythe.