Captain Harlock
Démocratie Participative
05 Juin 2020
Si ces policiers avaient été des lecteurs assidus de Démocratie Participative, ils auraient su que parler librement sur Facebook était une très mauvaise idée dans la France diversitaire de 2020.
Le montage se veut satirique, il fait surtout l’apologie de morts violentes mettant en cause des policiers. Chacun des symboles grossièrement collés sur les visages des 4 porteurs de cercueils ghanéens est une allusion lourde de sens. Le panneau « danger haute tension » pour la mort de Zyed et Bouna en 2005. Un poteau, pour le décès de Sabri à Argenteuil le 17 mai dernier. Une portière d’un véhicule de police en référence à la jambe écrasée d’un homme de 30 ans à Villeneuve-la-Garenne pendant le confinement. Et enfin un train, comme celui qui a enlevé la vie à Kémyl, 18 ans, à Montigny-lès-Cormeilles le 27 mai. Le montage – titré « le karma » – a été diffusé sur Facebook par un fonctionnaire de police parisien et approuvé par plus de 200 membres des forces de l’ordre.
Sur le réseau social, un groupe Facebook privé, baptisé « TN Rabiot Police Officiel » réunit plus de 8.000 personnes. Des policiers principalement (ou se présentant comme tels), et quelques gendarmes et membres de familles de fonctionnaires. Pour intégrer le groupe, il faut indiquer aux administrateurs sa promotion à l’école de police ou de gendarmerie, son matricule et rédiger quelques phrases en jargon de « la boîte ». Un filtre qui semble efficace : StreetPress a vérifié plusieurs dizaines de profils pris au hasard. Tous ceux dont nous avons pu confirmer l’identité sont bien membres des forces de l’ordre. À l’abri des regards indiscrets, les fonctionnaires se lâchent : dans des posts ou en commentaires, on peut lire des centaines de message racistes, sexistes ou homophobes et des appels au meurtre.
« TN Rabiot Police Officiel » a été créé le 8 décembre 2015. Il se présente comme un groupe « d’informations et de débats sur la sécurité publique et la réalité du travail et des missions des forces de l’ordre ». Il est administré par Tony W., policier et Isabelle B., civile et présidente du Collectif Libre et Indépendant de la Police (Clip). Un collectif fondé à Lyon en 2012 par des « policiers en colère » après la mise en examen d’un fonctionnaire pour avoir tué d’une balle dans le dos Amine Bentounsi, rapporte Rue89Lyon, qui a essaimé dans d’autres départements.
Les plumitifs rouges de Streetpress ont fait un résumé vidéo.
Ce genre d’infos me donne l’impression de devoir vider l’Atlantique avec un dé à coudre.
Quand est-ce que les gens commenceront à comprendre qu’ils vivent dans un poulailler communiste supervisé par les commissaires politiques juifs de la DILCRAH ?
Castaner va se faire un plaisir de donner des gages au Comité Adama Traoré, à SOS Racisme, à la Licra, sans parler de la presse rouge.
Un groupe privé sur Facebook regroupant des milliers de policiers qui publiaient des messages racistes, sexistes et homophobes sur Facebook a été épinglé, Castaner saisit la justice > https://t.co/t3caLx7CGd pic.twitter.com/IOUFCq3Dug
— Le Parisien (@le_Parisien) June 5, 2020
Des flics et des militaires nous lisent régulièrement. C’est l’occasion de leur dire qu’ils doivent bien comprendre que si leur hiérarchie a pu regarder ailleurs par le passé, la vague antiblanche actuelle portée par les suprémacistes noirs du type Black Live Matter, les crouilles et les antifas va entraîner l’adhésion formelle du ministère de l’Intérieur et de la Défense aux théories néo-marxistes pour le « démantèlement de la suprématie blanche ».
Les idées d’Olivier Besancenot et d’Assa Traoré vont progressivement s’installer au plus haut niveau sous la pression démographique et médiatique.
Racisme dans la police : «Il faut qu’ils fassent le ménage à l’intérieur de la corporation», Karim Zeribi dans #Punchline pic.twitter.com/THUvpZ894n
— CNEWS (@CNEWS) June 5, 2020
Exprimer une opinion raciste équivaut désormais à apostasier en plein 13ème siècle. Avec les conséquences afférentes.
Un seul commentaire sur Facebook est suffisant pour vous détruire. Tout comme une boucle de messages sur Whatsapp. Les plateformes donneront toutes les informations nécessaires à la purge de la police ou de l’armée.
Vous devez impérativement quitter ces groupes de discussion qui opèrent sur des plateformes de ce type. Utilisez des applications de messagerie cryptées qui ne gardent rien sur leurs serveurs. L’idée centrale étant de ne jamais avoir de données conservées nulle part. Signal offre la possibilité de créer des groupes de discussion. Déléguez une équipe de modération fiable en charge de vérifier l’identité des candidats et fonctionnez par le bouche à oreille. Pour y entrer, un candidat devrait être idéalement coopté par deux autres membres.