Captain Harlock
Démocratie Participative
04 mars 2021
Une fausse vidéo de Tom Cruise circulait récemment sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas Tom Cruise, c’est une création digitale.
Le quidam ne peut cependant pas faire la différence.
Les vidéos « deepfake » avec Tom Cruise sur TikTok n’ont rien de bien méchant, mais elles prouvent qu’il est désormais impossible de distinguer une fausse d’une vraie vidéo. Même s’il existe des outils puissants basés sur l’intelligence artificielle pour détecter les fausses vidéos, il est souvent trop tard, et le grand public est déjà piégé.
Impossible de rater cette vidéo : on y voit Tom Cruise effectuer un tour de magie avec une pièce de monnaie. Rien n’empêche l’acteur américain de poster ce genre de vidéo pour ses fans sur les réseaux sociaux. Sauf que ce n’est pas Tom Cruise ! Le compte s’appelle DeepTomCruise, et sur TikTok, il sème le trouble. Il démontre qu’il n’est plus possible aujourd’hui de distinguer une vraie d’une fausse vidéo. En matière de « deepfake », la technologie a pris le dessus.
Pour Rachel Tobac, P.-D.G. de SocialProof Security, il fallait s’y attendre. Il y a deux ans, elle avait prévenu que très rapidement il ne serait plus possible de distinguer le vrai du faux, et c’est évidemment problématique à l’ère du complotisme et de la manipulation des masses avec de fausses informations. « Ce n’est pas parce qu’on a le sentiment, à titre personnel, de faire la différence entre les médias inventés et authentiques que nous sommes prêts à laisser tomber. Ce que pense le grand public importe », explique-t-elle, et elle regrette qu’il n’y ait pas d’initiation aux médias et à la vérification des informations. Autre regret : l’absence d’outil grand public pour détecter ce type de fausses vidéos.
Il en existe déjà des payants, et le site CounterSocial a pu détecter les vidéos de Tom Cruise comme étant fausses grâce à son propre algorithme d’intelligence artificielle. Mais qui utilise ça ? Quel internaute va prendre la peine de télécharger la vidéo puis de la soumettre à cet outil ? Aucun ! Comme premier rempart, Rachel Tobac demande ainsi à ce que toutes les personnalités, comme Tom Cruise par exemple, s’inscrivent sur TikTok et possèdent un compte certifié. Ce qui permettrait déjà, selon elle, que d’autres personnes se fassent passer pour des célébrités.
Ensuite, elle demande donc à ce que les réseaux sociaux, comme TikTok, mais aussi Twitter, Instagram ou Facebook, intègrent des outils de détection, mais aussi de marquage. Ce serait évidemment plus simple si après la mise en ligne d’une vidéo, une application était capable de détecter les modifications effectuées sur la vidéo, et ainsi de prévenir l’internaute que c’est un faux.
Les réseaux sociaux de la Silicon Valley ne vont pas bannir cette technologie mais la réserver à ceux qui servent leurs intérêts, sur le modèle de la censure qu’ils exercent depuis des années maintenant.
La droite institutionnelle américaine a ainsi été totalement anéantie sur les grandes plateformes.
Le système compte bien utiliser des clones digitaux pour mener des opérations d’intoxication de l’opinion.
Il peut éliminer des gens et grâce à cette technologie faire croire qu’ils sont vivants longtemps après leur liquidation en utilisant de faux comptes et des vidéos de ce genre.
Il est évident que des gouvernements disposent déjà de ce type d’armes de subversion et qu’ils peuvent transformer littéralement n’importe qui en bot doté d’un compte bancaire, d’un compte TikTok, d’une adresse, d’un mobile qui borne là où ils le veulent et qui met en ligne des photos de sorties au restaurant sur Instagram. Tout ça bien que vous soyez mort et incinéré après avoir été « traité » dans une clinique pour cause de « Covid19 ».
Grâce à cette technologie, le système pourra monter de toutes pièces des dossiers sur un gêneur ou mettre en scène un « retournement » d’un influenceur qui aura depuis longtemps été neutralisé physiquement. Il n’est pas nécessaire de prouver quoi que ce soit, le doute est suffisant. Vous aurez toujours des idiots pour croire aveuglément ce que le système dit.
Ils peuvent même mettre en scène des aveux montés de toutes pièces avec des gens morts depuis des décennies.
Ce qui est vrai de la vidéo est bien évidemment vrai de l’audio.
Dans dix ou vingt ans, cette technologie sera suffisamment aboutie pour reconstruire la réalité dans l’esprit des gens.
Il suffit d’attendre et le système mettra en place des purges sur cette base. X ou Y sera convoqué devant la justice, accusé de n’importe quel crime, des enregistrements audios et vidéos seront utilisés comme preuves, des logs de connexion inventés de toutes pièces versés au dossier, tout comme les bornages de smartphone. Un ou deux faux témoins stipendiés viendront dire que tout est vrai. Les juges feront ce qu’ils voudront.
Tout ça fait partie du projet.