Tulle : Formidable succès de la mobilisation antifasciste avec 24 participants

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
19 février 2018

Comme vous le savez, Tulle, en Corrèze, est le théâtre d’une sorte de cirque Pinder du communisme suite à l’annonce de l’ouverture d’un futur local par des nationalistes.

Le front antifasciste, appuyé par Hollande himself, entend stopper coûte que coûte les panzers de défiler triomphalement dans la ville.

Exceptionnellement, les centres gériatriques avaient donc laissé quartier libre à leurs pensionnaires pour faire barrage au nazisme.

Et ça a tourné au grotesque le plus complet.

Ils ont réussi l’exploit de se retrouver dans une manif de motards, au même lieu et au même moment.

La Montagne :

Lorsque deux manifestations qui n’ont absolument pas les mêmes revendications se retrouvent au même lieu et au même moment, plus personne ne parvient à se faire entendre.

C’est ce qui s’est passé, ce samedi, à Tulle. La mobilisation contre le projet d’installation de la Division Nationaliste révolutionnaire (DNR), un groupuscule d’extrême droite identitaire, s’est retrouvée devant la préfecture de la Corrèze, en même temps que le mouvement de Colère 19 et des motards en colère.
La DNR n’aurait pas renoncé

« Cela fait un peu foutoir, reconnaissait Michel Tresallet au nom de l’ANACR qui avait répondu à l’invitation du Collectif des 7 collines, l’initiateur du rassemblement contre la DNR.

Pendant que le FN de la Corrèze tenait une réunion publique à quelques centaines de mètres de là, Michel Tresallet a fini par faire entendre son message, regrettant au passage qu’il n’y ait pas plus de 200 personnes dans le cortège.

« On aurait pu espérer plus en mémoire des martyrs de Tulle. Ou alors le bruit a couru que la DNR ne cherchait plus de local, ce qui est faux. Ces gens-là envisagent toujours à s’installer à Tulle ».

Je peux vous dire qu’il n’y avait pas 50 pelés, mais les miracles de la presse rouge multiplient les manifestants comme le Christ les pains.

Pour Michel Tresallet, « il est nécessaire d’impliquer plus de monde. C’est la raison pour laquelle nous avons fait passer une motion aux maires de toutes les communes de l’agglo de Tulle. J’ai déjà reçu des retours de Saint-Priest-de-Gimel et Naves ».

Cette motion, votée à l’unanimité, mercredi soir, par le Conseil municipal de Tulle, a été remise ce samedi au secrétaire général de la préfecture. En même temps qu’un rendez-vous a été demandé avec le préfet, Bertrand Gaume, pour le courant de la semaine prochaine.

« C’est dégueulasse que l’extrême droite veuille s’implanter ici, toucher à l’histoire de la ville. Les idées néo-nazi n’ont pas leur place ici, il y a une histoire que l’on doit respecter. On va rester vigilant », conclut Yvan, l’un des membres du collectif des Sept collines.

On parle de gens qui veulent ouvrir un local.

Légalement.

S’il faut une preuve de plus du degré de marxisation du gouvernement français, la voilà.

Pour en revenir aux manifestants, voici quelques photos des intéressés.

On commence avec l’avant-garde du prolétariat ouvrier et révolutionnaire : des punks à chiens et des nègres.

Ouai, en fait les nègres devaient rentrer dans leur logement social après avoir été choper un panier repas chez les cocos.

Sinon, au pied de la préfecture, l’ambiance était assurée par Martine, 67 ans, qui chantait un truc antifasciste en espagnol ou en rital, allez savoir.

Le glorieux front antifasciste.

Et du coup, voilà les fameux motards qui n’en avaient rien à battre de ces fossiles.

Lel.

Bon, c’était volontaire. Y’avait une coordination avec les frontistes du mouvement motard.

Bref.

En résumé, malgré le soutien de l’ancien président français, la fabuleuse armée socialo-communiste de Corrèze est composée, en tout et pour tout, de 50 fossiles qui font du jeu de rôle en mode guerre d’Espagne. Le tout saupoudré de quelques camés marginaux sortis de leur squat pour l’occasion, histoire de prendre l’air.

Bref, c’est fini.

Le barratin antifasciste est mort. La mythomanie résistantialiste est morte. Tout le monde se fout de la centaine de pinpins rouges pendus par les SS en 1944.

Tout le monde se fout de ce que cette vermine peut raconter, appui médiatique ou pas.

Ce qui compte est clair : c’est le mouvement des motards.