Captain Harlock
Démocratie Participative
03 août 2018
Les 68ards sont terrorisés : Donald Trump est en train d’organiser la famine des boomers en les privant de larbins nègres et hispaniques pour payer leurs retraites.
Slate :
La sécurité sociale américaine est à l’arrêt. Le programme d’assurance maladie consacré à la retraite est en danger : le gouvernement américain va commencer à puiser dans l’épargne de son système de sécurité sociale pour payer les allocations retraites de l’ensemble de sa population retraitée.
En 2018, le gouvernement devrait recevoir environ deux milliards de dollars de moins en impôts sur les salaires et en revenu de placement que l’année précédente. Cette somme sert notamment à payer les allocations dans le cadre du programme «Old-Age, Survivors and Disability». À ce rythme là, les caisses seront à sec en 2034, juste après que les derniers baby boomers aient pris leur retraite.
Ces résultats proviennent d’une étude publiée dans un rapport annuel de l’administrateur de la sécurité sociale américaine. Cette publication a immédiatement fait place à un torrent de titres inquiétants tels que «Tenez vous prêt pour la Grande Dépression» ou «La sécurité sociale et l’assurance santé meurent à petit feu, mais personne à Washington ne lève le petit doigt».
La population immigrée, légale ou illégale, est une source non négligeable de rentrée d’argent pour le gouvernement américain –environ 23,6 milliards de dollars [soit 20,2 milliards d’euros] simplement pour l’impôt sur le revenu. Selon le rapport de l’administrateur, plus il y aura d’immigration plus la sécurité sociale sera viable. Les immigrés et immigrées sont en moyenne plus jeunes que la population américaine. Ils et elles sont donc susceptibles de prendre leur retraite plus tard. Le problème peut-il se résoudre ainsi ou se trouve-t-il simplement déplacé dans le temps?
Ce premier tableau démontre comment la trésorerie de la sécurité sociale américaine risque d’évoluer à l’avenir si la tendance se poursuit sans changement.
OH MON DIEU : sans arrivage permanent de métèques dans la pyramide de ponzi qu’est le socialisme, les vieux gauchistes de Woodstock vont crever de cancer avec de l’aspirine pour seul traitement.
NON !
Et leurs croisières ?
Qui y pense ?
NON !
Après avoir fait progresser l’Occident aussi vite en seulement 50 ans, autant d’ingratitude est tout simplement inique.
Pour la première fois depuis trente ans, la sécurité sociale américaine est en déficit, d’où une baisse de sa trésorerie. En 1960, environ 5,1 travailleurs ou travailleuses cotisaient pour une personne retraitée contre 2,9 en 2013. La sécurité sociale coûte plus cher qu’auparavant car les individus vivent de plus en plus longtemps, ce qui allonge la période de retraite, nécessitant donc plus de fonds. L’effort financier du gouvernement et de la population active est donc d’autant plus fort.
L’immigration a atteint un pic à deux millions de personnes supplémentaires en 2005 par rapport à l’année précédente, avant de redescendre à son plus bas niveau en 2008, lors de la Grande Récession. Ce chiffre s’est stabilisé à un million supplémentaire par an en 2014.
Bien que l’économie américaine se solidifie alors que l’immigration augmente, le gouvernement de Trump a mis en place depuis peu une politique migratoire très restrictive. Cette dernière met en danger la sécurité sociale selon le rapport annuel de l’administrateur de la sécurité sociale.
Cette ordure de Trump est prêt à maintenir une Amérique majoritairement blanche plutôt que de préserver les acquis de la génération la plus brillante de l’histoire américaine en privant les migrants du rêve américain qui consiste à bosser au noir pour renflouer les caisses de retraite.
Enfin, quand ils bossent.
Après 50 ans de progrès social constant, particulièrement pour les minorités raciales, la seule chose que ces prolétaires blancs ont trouvé à faire, c’est d’élire Trump et de sacrifier les vieux boomers.
La nouvelle génération blanche DOIT COMPRENDRE ce qu’elle DOIT à ses anciens et apprendre à RESPECTER LES VIEUX.
Ce n’est pas en MEPRISANT SES PARENTS que l’on avance.
Ce n’est pas en songeant uniquement à leurs gueules que l’Occident s’en sortira, que le progrès social sera garanti. D’où l’importance de combattre le racisme, le populisme, la xénophobie et la fermeture des frontières si l’on veut que NOS RETRAITÉS puissent vivre dignement dans leurs résidences secondaires.
Nos journalistes communistes se mobilisent.
Ce qui vaut en Amérique vaut également en Europe.
Nos acquis sociaux sont en danger.
Comment la finance qui place l’épargne des boomers pourrait continuer à fonctionner sans que leurs retraites soient garanties ?
Donc que Trump arrête avec sa xénophobie, sa haine des vieux et, de facto, son antisémitisme financier, et permette aux pépitos de s’installer en Amérique pour que les boomers puissent vivre jusqu’à 115 ans.
Fin du débat.