Capitaine Harlock
Démocratie Participative
23 novembre 2017
Trump sait parler aux bougnoules, c’est un fait.
En gros, il les fait chanter et les tabasse s’ils ne lui cirent pas les pompes et ne raquent pas pour leur propre protection.
Lors de la campagne électorale américaine, le prince saoudien et milliardaire Alwaleed bin Talal s’en était violemment pris à Donald Trump après que ce dernier ait annoncé vouloir fermer les frontières du pays aux musulmans.
Le prince saoudien Alwaleed bin Talal, ex-ambassadeur d’Arabie Saoudite aux USA, avait qualifié Donald Trump de « honte » pour le Parti Républicain et l’Amérique, avant d’exiger de lui qu’il se « retire » de la course, assurant « qu’il ne gagnerait jamais ».
.@realDonaldTrump
You are a disgrace not only to the GOP but to all America.Withdraw from the U.S presidential race as you will never win.
— الوليد بن طلال (@Alwaleed_Talal) 11 décembre 2015
Le candidat Donald Trump avait répondu sans attendre, assurant que « Alwaleed Talal le Simplet » voulait « contrôler nos politiciens avec l’argent de papa » avant d’ajouter « Pourra plus le faire quand je serai élu ».
Dopey Prince @Alwaleed_Talal wants to control our U.S. politicians with daddy’s money. Can’t do it when I get elected. #Trump2016
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 décembre 2015
Le prince Alaweed Ben Talal est connu pour avoir financé Al Qaeda pendant des années (source), aux côtés du Prince Bandar Ben Sultan, l’architecte du djihadisme global avec lequel a collaboré Jean-Yves Le Drian pour détruire la Syrie (lire ici).
Peu après son élection, le nouveau président américain s’est rendu en Arabie Saoudite où Donald Trump a exigé du royaume wahhabite la fin du soutien au terrorisme en échange du maintien de la protection US face à l’Iran. Homme d’affaires avisé, Donald Trump avait conditionné cette protection à des commandes saoudiennes de l’ordre de 380 milliards de dollars US (source).
Cette réorientation de la politique saoudienne sur ordre de la nouvelle présidence s’est traduite, ces derniers mois, par une purge des principaux membres de la famille royale impliqué dans le soutien du djihad international, en Syrie et ailleurs. Elle a été menée par le prétendant au trône, Mohamed Ben Salman al Saoud.
Parmi les victimes de la purge, le prince et milliardaire Alwaleed Ben Talal ainsi que Bandar Ben Sultan (source).
La presse britannique indique en effet qu’après avoir été arrêté aux côtés d’autres membres influents de la famille royale saoudienne en début de mois, ce dernier est désormais l’objet de séances d’interrogatoire musclés.
The Daily Mail (source) :
Les arrestations ont été suivies d’interrogatoires que la source a dit être conduits par des « mercenaires américains » amenés sur place pour opérer par le prince héritier de 32 ans, la personne la plus influente du royaume. « Ils les battent, les torturent, les giflent, les insultent. Ils veulent les briser » assure la source au Daily Mail.
Et :
« Tous les gardes en fonction sont de la sécurité privée parce que Mohammed Ben Salman ne veut pas là-bas les officiers saoudiens qui ont salué ces détenus toutes leurs vies… En dehors des hôtels où ils sont détenus, vous voyez des véhicules blindés des forces spéciales saoudiennes. Mais à l’intérieur, c’est une entreprise de sécurité privée. Ils ont transféré tous les gars depuis Abu Dhabi. Maintenant ils s’occupent de tout » ajoute la source.
J’imagine le bougnoule prendre sa dose de claques dans la tronche sur ordre de Trump. Une grosse cure d’humilité pour ce rat puant du désert.
Fabuleux.