Capitaine Harlock
Démocratie Participative
05 septembre 2017
Trump songeait à virer 800,000 pépitos des USA. Depuis hier, la presse marxiste était angoissée à l’idée de voir le président américain passer à l’acte.
Les « Dreamers » disposent actuellement de l’équivalent d’un permis de séjour. Renouvelable tous les deux ans, ce permis leur donne la possibilité d’étudier ou de travailler aux États-Unis.
Lors de la campagne électorale, le président Trump s’est engagé à mettre fin au programme Deferred Action for Childhood Arrivals (DACA), cette structure législative encadrant les « Dreamers », mais a repoussé à maintes reprises sa décision.
Dix États contrôlés par les républicains avaient donné à l’administration Trump jusqu’au 5 septembre pour supprimer DACA, faute de quoi ils lanceraient une procédure contestant la légalité du programme devant la justice fédérale. Le président se voit donc obligé de se prononcer sur l’abolition de ce programme qui protège des milliers de jeunes sans-papiers.
Il offrirait toutefois suffisamment de temps au Congrès pour que les parlementaires décident s’ils se pencheront sur le statut de cette loi créée en 2012 par le président démocrate Barack Obama.
Au total, ce ne sont pas moins de 800 000 personnes qui risquent d’être plongées dans les limbes administratifs, voire d’être expulsées du pays. La plupart de ces sans-papiers viennent du Mexique et d’Amérique centrale. La grande majorité vivent maintenant en Californie, au Texas, à New York et en Floride.
Et Trump l’a fait. Mais il y a un hic : le congrès. Ils doivent plus ou moins étudier le dossier des métèques dans les six mois pour voir s’il n’y a pas de pépitos magiques à sauver.
Trump semble jouer la chose en deux temps.