Capitaine Harlock
Démocratie Participative
12 avril 2018
Apparemment Trump a pris une position qui est exactement l’inverse de celle d’hier, qui était exactement l’inverse de celle d’avant-hier.
Trump a déclaré qu’il n’avait « jamais dit » quand il y aurait une attaque contre la Syrie mais que cela « pourrait être très bientôt ou pas bientôt du tout ». Il a ensuite tenu à rappeler qu’il avait en fait réalisé un bon travail contre l’Etat Islamique, une façon de dire qu’on avait rien à lui demander de plus dans ce secteur.
Never said when an attack on Syria would take place. Could be very soon or not so soon at all! In any event, the United States, under my Administration, has done a great job of ridding the region of ISIS. Where is our “Thank you America?”
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 avril 2018
Trump a bel et bien dit à la Russie que les missiles US « viendront ».
Russia vows to shoot down any and all missiles fired at Syria. Get ready Russia, because they will be coming, nice and new and “smart!” You shouldn’t be partners with a Gas Killing Animal who kills his people and enjoys it!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 11 avril 2018
Mon analyse de base est la suivante : Trump est fondamentalement isolationniste et ne veut pas de guerre globale pour des trous à rats islamiques.
Après, une fois que l’on a dit ça, la pression sur Trump pour qu’il lâche est évidente et son entourage, surpeuplé de juifs fauteurs de guerre, est évidente.
Donc, il y a un réel risque que, pour diverses raisons, il se retrouve à céder. Ce risque existe en ce moment même.
Trump ne doit pas croire à cette histoire de chambres à gaz syriennes. C’est à peu près sûr. Mais son erreur est de ne pas dire, d’entrée de jeu, qu’il s’agit d’un montage pour déclencher une guerre. En un instant, tout s’effondrerait. En reprenant cette histoire pour apparaître comme en phase avec la juiverie néoconservatrice, il valide la narration hébraïque.
Il doit vraiment en finir avec ça.
« Il faut arrêter #BacharElAssad » – Bernard-Henri Lévy
La situation actuelle en #Libye, qu’il a provoquée avec #Sarkozy, çà ne lui sert donc pas de leçon ?
Assad n’est pas parfait mais sans lui et la Russie des djihadistes seraient au pouvoir. pic.twitter.com/zDZKTdiebE— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) 10 avril 2018
Après, il y a peut-être un début d’explication. Trump a viré Rex Tillerson en raison de son alignement antirusse sur le ministre des Affaires Etrangères qui en guerre ouverte contre Trump pour le compte des juifs et de Clinton.
Et pour faire valider son successeur, il faut l’aval du Congrès.
Good luck to Mike Pompeo during his Confirmation Hearing today. He will be a great Secretary of State!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 avril 2018
Pompeo a fait des déclarations inhabituellement violentes contre la Russie ces dernières heures.
Il est très possible que Trump tente de se montrer docile, en temporisant, pour faire valider son ministre sans trop de problèmes.
Enfin, cela ne change rien au fait que l’appareil d’état juif qui contrôle les USA veut cette guerre et que Trump est sous une énorme pression.
Si tout se termine bien, on va assister à un bombardement téléphoné de chèvres dans le désert et la Maison Blanche criera victoire avant de changer de sujet.
On va voir.