La rédaction
Démocratie Participative
28 août 2023
Les prostituées sont tout sauf des victimes
Dans cette affaire, les véritables responsables ne sont pas ceux que l’on croit, ou pas totalement.
Deux mineurs, tous les deux âgés de 17 ans, ont été mis en examen pour «proxénétisme aggravé» et placés en détention provisoire, a appris Le Figaro par Frédéric Chevallier, procureur de la République de Chartres. Une information judiciaire a été ouverte le 14 août.
L’affaire débute le 12 août, lorsqu’une jeune fille de 14 ans, Émilie*, se présente à la gendarmerie de Tours (Indre-et-Loire). Totalement apeurée, l’adolescente explique aux gendarmes qu’elle vient de s’enfuir d’un appartement du centre-ville où deux individus la forcent à se prostituer, en compagnie de Camille*, une jeune fille de 20 ans. Émilie, qui a pu partir avec l’aide d’un client juste après une passe, décrit les deux individus en question : l’un est de type africain, l’autre de type nord-africain. Selon les dires de la jeune fille, ces derniers se trouvent toujours dans l’appartement.
Prévenus par la gendarmerie, la brigade anti-criminalité (BAC) et un équipage de police secours se rendent immédiatement sur place. Après avoir défoncé la porte d’entrée, la BAC interpelle un des deux individus tout en mettant à l’abri Camille. Le second individu, qui avait fui par les toits, est intercepté quelques instants plus tard par l’équipage de police-secours. Les deux individus, domiciliés à Chartres et nés en 2005, étaient déjà connus des services de police. L’un pour port d’arme blanche, l’autre pour usage de stupéfiants.
Les policiers retrouvent environ 300 euros en liquide et sept clés d’appartements dans leurs affaires. Des préservatifs usagés et des bonbonnes de protoxyde d’azote sont également présents dans l’appartement. Ces dernières étaient utilisées pour «se défoncer en soirée avec les filles», explique l’un des suspects.
Émilie, 14 ans, confie aux enquêteurs qu’elle se prostituait au départ volontairement, souvent en compagnie de Camille devenue une amie, pour «échapper à ses problèmes et se faire de l’argent facilement». L’adolescente de 14 ans, habituée à fuguer régulièrement de chez elle, a ainsi effectué des passes dans de nombreux logements sous la coupe d’une multitude de proxénètes.
Selon ses dires, la situation a dérapé à partir de la fin du mois de juillet. Après un deuil familial, la motivation d’Émilie, qui se prostituait alors au Mans, a en effet chuté. Elle explique alors avoir été rapatriée à Tours et séparée de Camille. L’adolescente de 14 ans raconte avoir été forcée à faire des passes sans son consentement. Elle ajoute qu’elle n’était pas tout le temps rémunérée et travaillait sous les menaces et les insultes des mis en cause. Elle était, enfin, interdite de toute sortie contrairement à Camille, uniquement autorisée à sortir pour s’acheter à manger.
Selon les premiers éléments de l’enquête, Émilie et Camille recevaient entre six et dix clients par jour pour un tarif de 200 euros l’heure. La moitié de la somme était reversée aux deux suspects, qui travaillaient eux-mêmes pour un «chef». Pour 100 euros par jour, l’un des deux suspects était plus spécifiquement affecté à la «sécurité» des filles pendant leurs passes. Émilie et sa mère ont porté plainte contre les suspects. Camille, elle, n’a pas souhaité déposer plainte.
Les filles faisaient beaucoup d’argent en liquide, c’est la raison pour laquelle la plus âgée ne veut pas devoir s’expliquer devant un juge. Elle manipulait la plus jeune et devait lui prendre une partie de son argent au passage. S’il y a une enquête, elle devra donner le détail des sommes qu’elle a perçues, les noms de ses habitués, etc..
La plus jeune s’est retrouvée là dedans parce que sa mère est à l’évidence une prostituée alcoolique, qu’elle n’a pas de père pour cette raison et qu’elle a voulu faire comme sa mère et se mettre à son compte sitôt la puberté atteinte. En fait, il est quasiment certain que si la mère porte plainte contre les deux maquereaux, c’est pour se venger parce qu’elle voulait toucher tout ou partie des gains manquants de sa fille.
Les catins émancipées veulent absolument être libérées du coût social de l’utilisation du sexe pour faire du fric. L’impératif féministe qui guide la presse présente ces femmes en créatures faibles et persécutées qui n’ont jamais voulu se prostituer ou quasiment. C’est pour mieux diaboliser les hommes, que ce soit les maquereaux ou les clients. Les proxénètes afro-maghrébins se contentent d’exploiter les Blanches « élevées » par ce genre de traînées émancipées.
Dans l’affaire, ils n’ont rien dû comprendre quand ils ont vu les flics débarquer.