Leutnant
Démocratie Participative
26 février 2023
La ville rose
Cette étudiante polonaise repartira dans son pays avec un souvenir inoubliable de la culture française.
Une étudiante polonaise âgée de 18 ans a déposé plainte auprès des services de police après avoir été agressée par quatre hommes. Une enquête est ouverte.
Victime d’une mauvaise rencontre, une jeune étudiante polonaise aurait subi plusieurs heures de calvaire cette semaine à Toulouse. Selon ses dires, la jeune fille de 18 ans aurait été séquestrée très longtemps et violée par ses agresseurs.
Les faits remontent à mardi 21 février. En début d’après-midi, cette dernière quitte le domicile où elle est hébergée dans le quartier de Bourrassol pour se balader. Alors qu’elle se promène, elle rencontre trois jeunes garçons avec lesquels la conversation s’engage et qui lui proposent une boisson qu’elle accepte. Puis, la mémoire de la victime s’embrume. Elle se souvient avoir pris les transports en commun avec les hommes qu’elle venait de rencontrer, des bus qui l’ont conduite vers une destination qu’elle ignore.
Lorsqu’ils arrivent à l’endroit qu’ils visaient, ces hommes la font monter dans un appartement. Puis, la victime, probablement droguée avec la boisson proposée plus tôt, n’a plus que de vagues réminiscences. Selon elle, elle s’est réveillée sur un sofa entièrement dénudée. Les trois hommes et un complice se trouvaient dans cette pièce. Totalement privée de sa volonté, la victime est alors entraînée dans une chambre où elle subit un viol de la part d’un des quatre hommes.
À l’issue, ses agresseurs relâchent l’étudiante. Ils lui rendent ses vêtements qu’ils ont pris soin de nettoyer, sans doute pour effacer leurs traces, et la laissent repartir après plusieurs heures de séquestration.
Désorientée, elle parvient à attraper un taxi et à regagner son logement. Là, elle peut enfin libérer sa parole auprès de la personne qui l’héberge à Toulouse. Cette dernière donne l’alerte dans la soirée.
Une enquête a été ouverte et confiée aux policiers de l’unité des atteintes aux personnes de la sûreté départementale. Ils ont recueilli le dépôt de plainte de la victime et l’ont auditionnée. Ils s’attachent désormais à retracer son parcours de mardi après-midi dans Toulouse et à identifier, par les moyens techniques dont ils disposent, les agresseurs de la jeune étudiante.
Il ne faut pas tirer de conclusions hâtives, ce ne sont pas forcément des Maghrébins. Ils sont peut-être des pakistanais.