Leutnant
Démocratie Participative
01 août 2019
Une sage décision.
L’homme de 29 ans arrêté par la police municipale de Toulouse après avoir agressé une jeune femme le week-end dernier a été jugé en comparution immédiate ce mardi. Il a été relaxé et remis en liberté.
L’intervention de la police municipale de Toulouse avait sans doute évité qu’un viol soit commis. Elle avait repéré un homme qui avait agrippé et bloqué une jeune femme contre le hall de l’ancien cinéma UGC sur les allées Franklin-Roosevelt, dans la nuit de samedi à dimanche. Le sexe à l’air, il arrachait les vêtements de la jeune femme.
Cet homme de 29 ans et sa victime, très alcoolisée, avaient fait connaissance plus tôt dans la soirée après avoir été refoulés d’une boîte de nuit de la route d’Agde. Le groupe avait ensuite pris le métro en direction du centre-ville de Toulouse. La jeune femme avait flirté avec son futur agresseur.
L’homme a été jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Toulouse ce mardi. Sans papier, il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Au cours du procès, l’avocat du prévenu Me Younès Derkaoui a démonté un à un les éléments du dossier qu’il estimait déjà « léger ». Les infractions étaient à ses yeux insuffisamment caractérisées. « D’autant que la jeune femme n’a pas porté plainte, ne s’est pas constituée partie civile et était absente à l’audience », rapelle le conseil.
Le procureur a requis une peine de quatre mois de prison avec mandat de dépôt. Le tribunal ne l’a pas suivi et a relaxé le prévenu.
Espérons qu’il soit prochainement régularisé.
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