Capitaine Harlock
Démocratie Participative
15 janvier 2018
Les arabes ne passent pas leurs journées à parasiter la CAF, contrairement à un poncif raciste vivace.
Ils dealent aussi de la drogue.
C’est un peu comme dans un magasin : le client peut comparer les tarifs des différents produits ; il peut en choisir la qualité ; il peut même bénéficier d’un rabais en fonction de la quantité achetée… C’est écrit noir sur blanc, comme dans n’importe quelle boutique.
Sauf qu’on n’est pas dans un vrai magasin mais aux pieds d’un immeuble, le Tintoret, à Bellefontaine dans le quartier du Mirail à Toulouse. Et que la marchandise vendue, ce sont des stupéfiants.
Depuis quelques jours, les habitants de cet immeuble ont donc découvert sur un mur extérieur, la « tarification » des dealers du quartier affichée au grand jour.
Les inscriptions sont bien visibles : 10 euros les 2 grammes d’herbe, 50 euros le gramme de cocaïne, 80 euros les 25 grammes de résine de cannabis.
Ces inscriptions, peintes à la bombe, conduisent aux dealers installés à proximité. Le marché s’opère ainsi au grand jour. Selon un témoignage, les « tarifs » ont été écrits il y a au moins une dizaine de jours.
« Ces tags sont effacés tous les jours par nos équipes, explique une porte-parole du bailleur social le Groupe Les Chalets, qui gère trois immeubles dans le quartier du Mirail. Mais aussitôt effacés, aussitôt réécrits. Pourtant, on ne lâche pas, on n’abandonne pas nos occupants ». Les Chalets précisent qu’ils sont le seul bailleur social du Mirail à avoir une équipe de salariés qui intervient au quotidien notamment pour effacer les tags et inscriptions, quand les autres bailleurs font appel à des prestataires. « Un travail extrêmement difficile », selon Les Chalets.
Ce sentiment d’impunité des dealers, qui font régner la terreur auprès des habitants, rappelle un autre épisode du même type à Toulouse : en septembre dernier, une lettre de menace, attribuée aux dealers, avait été affichée dans le hall d’un immeuble du quartier des Izards.
Pourrir le sang des jeunes Blancs, voilà une contribution des maghrébins trop souvent oublié.