Sigmar Polaris
Démocratie Participative
01 avril 2021
Vous n’êtes pas encore vacciné ?
France 3 :
Une Toulousaine de 38 ans est décédée lundi 29 mars d’une thrombose, quatorze jours après l’injection d’une dose de vaccin AstraZeneca.
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a confirmé vendredi 26 mars l’existence d’un risque « rare » de thrombose « atypique » lié au vaccin contre le Covid-19 d’AstraZeneca. On note toutefois une augmentation du nombre de thromboses après des injections du vaccin AstraZeneca.
Le professeur Montastruc, Professeur de pharmacologie clinique au CHU de Toulouse indique que « neuf cas de thromboses atypiques par leur localisation (thrombophlébite cérébrale en majorité mais également digestive), pouvant être associés à une thrombopénie (diminution du nombre de plaquettes dans le sang) ou à des troubles de la coagulation ont été déclarés du 12 au 18 mars ».
Sept patients sur ces neuf cas avaient moins de 55 ans. Ce sont six cas supplémentaires par rapport à la semaine précédente, selon le dernier point de situation de la surveillance des vaccins contre le Covid-19.
Le géant pharmaceutique britannico-suédois AstraZenecaa indique pourtant que le rapport bénéfice-risque reste favorable au vaccin. Ce que confirme le professeur Montastruc du CHU de Toulouse.
Selon Franceinfo, cette femme de Toulouse ne souffrait pas de problèmes de santé particuliers. Les complications sont apparues peu de temps après l’injection de sa première dose de vaccin. Elle s’était plainte de céphalées dans les jours suivant l’injection et avait été hospitalisée au CHU de Purpan.
Toutefois, à Nantes, le 18 mars dernier, un étudiant en médecine avait déjà été retrouvé mort, dix jours après avoir été vacciné avec une dose de vaccin AstraZeneca. Aucune confirmation du lien entre ce décès et la vaccination n’a été établie à ce jour.
À Annecy, un homme de 63 ans, présentant une légère comorbidité, est mort des suites de thrombose, peu de temps après avoir reçu une injection du vaccin AstraZeneca, le 7 mars dernier. Alors qu’il devait être opéré à l’hôpital d’Annecy, son opération a dû être repoussée pour manque de plaquettes. Son frère a témoigné dans la presse locale de la dégradation rapide de son état de santé dans la semaine qui a suivi la vaccination : « En 18 heures de temps, mon frère est décédé. Ça a été très fulgurant. Des thromboses se sont multipliées. Il a rapidement perdu l’usage des membres supérieurs. Le cœur a été ensuite touché ».
Après avoir constaté, comme d’autres pays européens, des effets secondaires chez des patients, la France avait suspendu la vaccination avec AstraZeneca, le 15 mars dernier, pour quatre jours seulement. L’Agence européenne des médicaments ayant jugé le vaccin « sûr et efficace », la vaccination a alors repris.
C’est ce qui s’appelle mourir guérie.