Toulouse : amoureux, le migrant burkinabé larde mortellement sa dulcinée africaine de 24 coups de surin

Leutnant
Démocratie Participative
28 août 2019

L’amour courtois n’est pas mort.

La Nouvelle République des Pyrénées :

Des cris dans un appartement. Une femme au sol gisant dans une mare de sang. Éliane Bozie Dabire, jeune burkinabée de 26 ans, veut échapper à son agresseur. En réalité son conjoint, un homme de 36 ans, armé de deux couteaux qui lacère le corps de sa compagne jusqu’à la tuer dans le hall d’entrée d’immeuble.

Dimanche 25 août, peu après 20 heures, dans une résidence proprette, rue Dhuoda, quartier des Tibaous, à Toulouse, un couple bascule dans l’horreur après une dispute sur fond de conflit amoureux. Éliane se vide de son sang à l’extérieur du domicile conjugal, dans les parties communes. Son compagnon tente de mettre fin à ses jours en se lacérant la poitrine. Il est interpellé par les policiers dans son appartement du rez-de-chaussée, très grièvement blessé. Des couteaux sont également retrouvés. Malgré la prise en charge d’une voisine qui effectue les premiers secours d’urgence, Eliane succombe à ses blessures.

Sur place, les premières constatations effectuées font état de 24 blessures par arme blanche. Un véritable acharnement. Le couple était plutôt discret. Éliane avait terminé ses études depuis peu de temps.

Son conjoint s’était installé dans cette petite résidence à l’écart du Grand Mirail depuis environ un an.

Mais en mai 2018, Eliane dépose une main courante au commissariat pour récupérer des affaires personnelles au domicile de son conjoint, qui réside alors quartier Empalot à Toulouse. Assistée de policiers, l’opération se passe sans heurts. La jeune femme devait rejoindre un membre de sa famille, du côté de Marseille. Une première alerte ?

Hier, le mis en cause était toujours sous surveillance médicale, au CHU Rangueil, à Toulouse. Les enquêteurs de la sûreté départementale n’ont pas pu l’entendre. Ce drame porte à 96 le nombre de femmes tuées sous les coups de leur mari ou ex-conjoint.

Tous ces féminicides ont une seule origine : le patriarcat blanc.