Toulon : les médias se déchaînent contre un goy qui a osé filmer l’hôpital absolument désert de la ville

Captain Harlock
Démocratie Participative
10 Avril 2020

 

Après Montpellier, c’est à l’hôpital de Toulon qu’un journaliste-citoyen a décidé d’aller constater par lui-même la situation sanitaire « apocalyptique » qui est censée prévaloir.

Pour ne trouver au final qu’un endroit désert.

C’est le même scénario partout dans le monde occidental, y compris à New York. A Nîmes, il y a plus de soignants malades que de patients infectés.

Les gens étant confinés, très peu se rendent dans les hôpitaux pour voir ce qu’il s’y passe.

La riposte a été immédiate.

Var Matin :

Une vidéo tournée en caméra cachée à l’hôpital Sainte-Musse à Toulon et postée sur youtube a choqué, et soulevé un tollé parmi les personnels hospitaliers du Centre intercommunal Toulon-La Seyne (CHITS), un des quatre établissements du Var en première ligne dans la crise sanitaire.

L’auteur de cette vidéo intitulée « Hôpitaux vides » est parvenu à pénétrer dans l’établissement qui, en configuration plan blanc, s’est réorganisé.

Sans prendre de gants, parfaitement conscient d’être en zone interdite, il a déambulé dans des halls, couloirs de services, et celui des urgences, où décrit-il « il n’y a pas ou presque d’activités. Cela n’a rien à voir avec la situation que l’on nous décrit aujourd’hui ». Et l’individu va jusqu’à inciter « les gens à venir se faire dépister pour venir s’en rendre compte eux-mêmes. »

Une attitude, pour le moins totalement irresponsable, en pleine mesure de confinement qui a vivement fait réagir, ce jeudi après-midi, Jean-Eric Lodevic, délégué du syndicat Force Ouvrière, et secrétaire général du Comité d’hygiène de sécurité et des conditions au travail (CHSCT).

En effet, les goyim ne sont pas censés sortir tant que le maître n’en a pas donné l’ordre.

« Si on veut protéger les patients, et les familles qui viennent, il faut que l’hôpital soit confiné. Il nous montre un hôpital en configuration plan blanc qui a été réorganisé en service Covid-19 et avec d’autres pathologies, explique le secrétaire général.

« Les personnels sont confinés dans leurs services et les patients ont interdiction de quitter leur chambre. Nos consultations – 200.000 par an – ont été extrêmement réduites, les visites aux patients hospitalisés ont été limitées au maximum », précise, le directeur Michel Perrot, qualifiant « le personnage de la vidéo non seulement bête mais odieux ».

« Cette attitude est une insulte et un acte ignoble pour tous les personnels, ceux de Toulon, et ceux de tous les hôpitaux de France qui se dévouent tous les jours. Des personnels hospitaliers qui se battent tous les jours pour sauver des patients, qui, tous les jours, ont la crainte de passer positifs ou de rendre leurs proches positifs », ne décolère pas Jean-Eric Lodevic, délégué du syndicat majoritaire FO, devant de tels agissements.

Je n’ai jamais pu sentir ces affabulateurs rouges sous leurs blouses blanches.

C’est encore plus vrai aujourd’hui.

« Je voudrais inviter l’auteur de cette vidéo à passer, une seule journée, dans le service de réanimation Covid-19 ou dans un service Covid-19 que cela soit sur Sainte-Musse ou un service de personnes âgées sur Clemenceau pour qu’il voit ce que c’est le dévouement des personnels et la souffrance des patients. »

Foutre, on dirait un discours du président du CRIF lors de la journée internationale du souvenir de l’hologramme.

Jean-Eric Lodevic entend demander « au procureur de la République d’ouvrir une enquête sur cette personne qui, malgré les consignes de confinement, ose se balader et faire prendre des risques à tous les personnels et les patients de Sainte-Musse. »

Jeudi soir, cinquante personnes étaient prises en charge dans les unités Covid-19 à l’hôpital Sainte-Musse.

Cette réaction hystérique de la part des médias et de ces blouses blanches n’a aucune espèce de justification rationnelle. Filmer le calme qui prévaut à l’hôpital de Toulon ne justifie pas une telle déferlante de haine et de menaces.

Sauf s’il s’agit de punir un goy qui a osé regarder derrière ce décor hollywoodien grâce auquel on répand la psychose.

Il sera bientôt légalement interdit de questionner cette pandémie imaginaire au même titre que les 6 trilliards de juifs gazés à l’insecticide par Adolf Hitler.

C’est une arnaque. Il ne se passe rien.

Absolument rien.

Mais le système ne veut pas que les gens sachent qu’il ne se passe rien.

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