Capitaine Harlock
Démocratie Participative
13 juillet 2017
Le gouvernement français est absolument stupéfait par un événement inédit et inattendu. Moi-même, j’ai été pris de court.
En effet, le nombre de mineurs étrangers isolés affluant dans la capitale et sa petite couronne explose littéralement. Au point de saturer les dispositifs d’accueil. Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris, et Stéphane Troussel, le président (PS) du département de Seine-Saint-Denis, ont adressé une tribune commune à Gérard Collomb, la garde des Sceaux Nicole Belloubet et Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, les enjoignant de « repenser l’accueil des mineurs étrangers afin de se conformer aux termes de la Convention internationale des droits de l’enfant ».
A Paris – qui consacre chaque année 80 M€ à l’accompagnement des mineurs étrangers -, on vient de voter une nouvelle subvention de 300 000 € la semaine dernière pour ouvrir 350 places supplémentaires, dans des centres mais surtout des hôtels de proche banlieue. Déjà, au 31 décembre, 600 enfants confiés en accueil pérenne étaient dénombrés dans la capitale, ainsi que 700 jeunes majeurs isolés. Auxquels il faut désormais ajouter « plus de 300 enfants mis à l’abri chaque soir en attente d’évaluation », détaille la ville.
Le seuil d’alerte est également atteint en Seine-Saint-Denis, qui avait accueilli 457 jeunes étrangers en 2015 : l’an dernier, on dénombrait déjà 766 nouveaux arrivants. Au mois d’avril, enfin, les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE) avaient déjà pris en charge 844 mineurs non accompagnés, parmi lesquels une majorité de Maliens, d’Ivoiriens, d’Indiens… Leur nombre pourrait atteindre 1 200 d’ici la fin de l’année, prédit Stéphane Troussel. « Ce serait illusoire de croire que ça va diminuer », appuie Khaled Benlafkih, éducateur spécialisé, qui décrit un public « calme, en demande de scolarisation ».
Je suis d’accord avec Khaled : ces jeunes veulent juste être scolarisés. Et avoir un toit pendant qu’ils sont scolarisés. Et qu’ils soient nourris (qui peut étudier le ventre veux ?). Et qu’on leur donne des vêtements. Et un smartphone, pour rester en contact avec Khaled. Ainsi que de quoi financier le coûts des transports. Et puis de l’argent de poche également.
Bref, il suffit juste de scolariser ces milliers de réfugiés syriens d’Inde et de Côte d’Ivoire pour que tout rentre dans l’ordre.