Captain Harlock
Démocratie Participative
17 juin 2021
Trop blonde pour les critères de sélection marinistes
La force du Remplacement National, c’est sa constance dans le lâchage de ses membres au moindre risque de mécontenter le système.
Le dernier exemple est tout à fait inspirant.
Thaïs d’Escufon, étudiante de 21 ans, visage de l’ultradroite et du groupuscule Génération identitaire dissous en mars, a travaillé pour Sébastien Chenu en tant que « prestataire auto-entrepreneure », en qualité de « community manager » entre septembre 2020 et janvier 2021, a précisé le directeur de campagne de Sébastien Chenu pour les régionales dans les Hauts-de-France, Jean-Philippe Tanguy, confirmant des informations publiées dans la lettre de Politico.
« Je n’ai jamais rencontré cette demoiselle. J’ai cherché un community manager et le CV d’une jeune fille, qui s’appelait Anne du Tertre, me proposant ses services, (…) est arrivé », a expliqué mercredi matin Sébastien Chenu, en marge d’une conférence de presse à Roubaix (Nord).
Ce CV est arrivé comme ça, par hasard, sur le bureau de Chenu.
« Nous lui avions confié pendant quatre mois, pour 800 euros, l’animation de la page Facebook et du live tweet. (…) Un jour, on a vu en janvier que cette jeune fille était arrivée dans l’émission de Cyril Hanouna se présentant comme Thaïs d’Escufon (…) et nous lui avons dit ‘mademoiselle, nous ne vous connaissons pas’», a poursuivi Sébastien Chenu.
Si elle est connue sous le nom de Thaïs d’Escufon, son vrai nom à l’état civil est Anne-Thaïs du Tertre d’Escoeuffant. Elle « s’était présentée formellement comme Anne du Tertre, puis avait inscrit dans la facture Anne-Thaïs du Tertre (…) nous n’avions pas fait le lien », a affirmé Jean-PhilippeTanguy.
Quel lien avec qui, quoi ?
Damien Rieu, militant de Chenu, est à peine le fondateur de Génération Identitaire.
« Je cherchais du travail et il se trouve qu’un contact m’avait mis en relation avec cette équipe-là, mais ça aurait pu en être une autre », a expliqué Thaïs d’Escufon.
« Dès qu’ils ont su que j’étais militante à Génération identitaire, ils m’ont dit que ça les dérangeait que je m’occupe de la communication (…) Je l’ai bien pris », a ajouté l’ancienne porte-parole de GI, co-fondé par Damien Rieu, désormais candidat RN aux départementales dans la Somme. « Ils sont tout à fait dans leur droit de ne pas souhaiter m’avoir dans l’équipe à partir du moment où je m’expose, j’exprime des opinions qui ne sont peut-être pas les leurs. Donc je comprends leur décision », a-t-elle poursuivi.
Gentille shiksa.
Pour elle, ce n’était pas un travail militant, « c’était simplement pour pouvoir payer mes études, mon appart’. J’avais besoin de sous, c’est tout ». « À partir du moment où votre nom n’est pas celui que nous connaissons dans le contrat, et où vous avez un engagement qui n’est pas le nôtre, (…) et qui nous déplaît, nous arrêtons », a insisté Sébastien Chenu.
Voilà.
L’engagement de Génération Identitaire, qui s’est toujours borné à demander poliment au gouvernement de bien vouloir stopper l’immigration clandestine, n’est pas celui du RN. « Il déplaît » même à Chenu qui est, comme la plupart des cadres du RN, un homosexuel opportuniste venu du Parti Socialiste.
De son passage au PS, il garde au moins un axe d’action : lutter contre les gens qui se plaignent de l’emprise juive sur la France.
Comme Damien Rieu d’ailleurs dont le binôme dans la Somme est une femme juive, Yaël Menache.
Au RN la discrimination positive est devenu le principe central de fonctionnement et si Thaïs d’Escufon a été licenciée par le RN pour avoir dit des trucs sur l’immigration chez Hanouna, il n’en va pas de même pour les juives, maghrébins ou africaines qui sont bombardés à tous les postes éligibles, sur simple CV ethnique au titre de la préférence étrangère.
Et désormais, avec la candidature Zemmour, l’escalade antiraciste va prendre des proportions inédites.
C’est drôle, Marine Le Pen est déjà chiraquisée avant même d’avoir pu approcher l’Elysée.
Mais bon, c’est le principe de la démocratie : générer une clique d’opportunistes après une autre. L’autre principe, c’est que les Blancs n’ont pas le droit de rouler pour leur propre groupe racial, sous aucun prétexte. Ce que le RN antifa a parfaitement intégré.