Captain Harlock
Démocratie Participative
20 avril 2021
La plupart des pays africains peuvent être conquis avec 50 pickups chargés d’islamistes ultra déterminés. Comme le Tchad, qui n’est pas vraiment un pays mais plutôt un désert avec une agglomération où vit un président à vie, N’Djaména.
La conquête d’un pays comme celui-là ressemble plus à un banal affrontement entre tchétchènes et maghrébins dans les rues de Dijon qu’à un conflit armé comme on l’entend d’habitude. Du coup, le président à vie est un peu comme le chef d’une équipe de sécurité dans une boîte de nuit parisienne. Il doit personnellement être à la tête de quelques mercenaires pour garder le pays entre ses mains.
Si ce président à vie meurt, tout le pays s’effondre avant d’entamer un nouveau cycle similaire avec un autre président à vie.
L’actuel président à vie, pro-français, vient justement d’être tué par des rebelles soutenus et armés par Erdogan.
Lugan en parlait avant-hier.
L’attaque qui se déroule actuellement est menée par le FACT (Front pour l’alternance et la concorde au Tchad) bras armé des Toubou-Gorane du clan Daza. Son armement lui est largement fourni par la Turquie dont le but est de chasser la France du Sahel central afin de pouvoir renouer avec sa pénétrante péri-tchadique, comme avant 1912, quand l’empire ottoman exerçait son autorité sur cette partie du Sahara. Or, l’UFR vient d’apporter son soutien au FACT… ce qui pourrait signifier qu’en dépit de leurs multiples rivalités ethniques, toutes les forces rebelles auraient décidé de se coaliser contre le président Déby.
Ce dernier réussira-t-il une fois de plus à triompher de ses adversaires ? L’avenir le dira. Mais si son régime tombait, c’en serait fini du « verrou tchadien » avec toutes les conséquences régionales qui en découleraient…mais également de Barkhane dont l’état-major est, comme je n’ai cessé de le dire, plus que très imprudemment installé à N’Djamena…
Dans la meilleure tradition républicaine, Paris a nommé un autre président à vie en la personne du fils du président à vie.
Tchad: un conseil militaire dirigé par son fils remplace le président Idriss Déby https://t.co/0mxU3bvBD8 pic.twitter.com/eWfbAWSJre
— RFI Afrique (@RFIAfrique) April 20, 2021
1789, etc..
La constitution du #Tchad prévoit qu’en cas d' »empêchement définitif » du président, ses attributions sont provisoirement exercées par le président de l’Assemblée Nationale. La prise de pouvoir du fils, le général Mahamat Idriss Deby, est donc inconstitutionnelle. #Art81
— Matteo Maillard (@matteomaillard) April 20, 2021
Ce micro management des affaires nègres par une France hypnotisée par les nègres va probablement tourner court avec l’arrivée des impériaux ottomans dans la région. Maintenant que les nègres musulmans ont retrouvé un chef politique incontesté en la personne du sultan turc, ils ne s’arrêteront plus.
Tout ce qui peut contraindre les autorités françaises à foutre le camp d’Afrique pour cesser d’y materner du nègre est une bonne nouvelle.
Preuve en est, le parti mahorais est éploré.
🇹🇩 Aux proches du président Idriss Deby, à ses soldats et au peuple tchadien, j’adresse mes condoléances les plus sincères.
La France perd un allié, mais surtout un ami.
Sa rigueur, sa discipline, sa disponibilité et son courage nous manqueront.https://t.co/s9OnZcN4RH pic.twitter.com/QjtlPFhw4O
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) April 20, 2021
Vivement la décolonisation.
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