Leutnant
Démocratie Participative
21 février 2019
Une belle histoire de bougnoules.
L’agression remonte au 15 mai dernier, le détenu de 26 ans avait agressé le surveillant à l’aide d’une fourchette qu’il avait lui-même fabriqué.
Le surveillant avait été touché au cou, à la clavicule et au bras. Un autre surveillant sera également atteint à l’épaule lors de l’extraction du détenu qui se débattait dans sa cellule.
Selon Le Parisien, entendu par la gendarmerie après les faits, l’agresseur a été pris de délires paranoïaques, affirmant être « surveillé par la NASA ». Les expertises psychiatriques ont en effet révélé que son discernement était « altéré » au moment de l’agression.
Écroué pour vol aggravé en mars 2018, il venait de sortir de 30 jours de « mitard », pour avoir lancé des assiettes en direction d’un surveillant. Le jour des faits, il s’était énervé car il n’avait pas reçu son traitement médical.
Examiné en psychiatrie dans tous les pays où il a été condamné pour vol notamment au Danemark, aux Pays-Bas ou en Suède, ce ressortissant marocain en situation irrégulière arrivé en France en 2012 est dépeint comme sujet à des délires psychotiques et des crises de paranoïa.
Le tribunal le condamne à 18 mois de prison dont 9 mois ferme, il devra également indemniser le surveillant à hauteur de 3500 euros.
Pas d’expulsion au programme.
La France conserve sa recrue.