Captain Harlock
Démocratie Participative
13 mai 2019
Maintenant que la papauté est intégralement soumise aux juifs, le plus gros chantier commence : la transformation explicite et publique de ce qu’il reste de l’Eglise Catholique en simple excroissance de la synagogue.
Artisan du rapprochement avec les Juifs, le pape François devrait prendre plus de précautions lorsqu’il mentionne à répétition les « hypocrites » pharisiens, un stéréotype négatif qui a alimenté des siècles d’antijudaïsme catholique, estiment des érudits des deux religions.
Les relations entre catholiques et Juifs ont pris un nouveau départ grâce à un document du Concile Vatican II, « Nostra Aetate », qui en 1965 a enfin prôné le respect du judaïsme. Pendant des siècles, l’origine juive de Jésus avait été occultée et les Juifs présentés comme un peuple déicide.
Un demi-siècle plus tard, un congrès d’érudits, juifs et chrétiens, s’est réuni pendant trois jours à Rome dans une atmosphère cordiale pour partager leurs recherches pointues sur « Jésus et les pharisiens ».
Leur sujet n’a rien d’anecdotique pour les rabbins, troublés par les citations sans nuances du pape tirées du Nouveau testament, où Jésus traite d’hypocrites les membres de ce petit groupe religieux et politique, dénonçant leur grande rigidité sur la Loi juive et leur opposant son propre message d’amour.
Sans rire, les rabbins le prennent pour eux ?
Voilà deux millénaires qu’ils le prennent pour eux et à raison : c’est d’eux que parlait le Christ sans cesse.
Dans une homélie matinale d’octobre, le pape décrivait ainsi les pharisiens: « il leur manquait la vie. Ils étaient pour ainsi dire inanimés. Ils étaient rigides (…) Les gens ne comptaient pas pour eux. Ce qui importait c’était la Loi ».
Or peu d’éléments historiques sont disponibles sur ce groupe, venu à personnifier tous les Juifs.
L’image des perfides pharisiens s’opposant à Jésus est devenue une composante de la culture occidentale, installée dans les dictionnaires, les articles académiques, les films, et encore aujourd’hui dans certains prêches protestants et catholiques.
« Ca serait une bonne idée qu’un juif assiste à chaque messe dans le monde » pour corriger les préjugés, « mais nous ne sommes pas assez nombreux! », plaisante Amy-Jill Levine, professeure américaine de Nouveau testament et d’études juives.
Cette youpine ne plaisante pas.
Les juifs aimeraient disposer d’un rabbin dans chaque église lors de l’office pour s’assurer que la suprématie juive y soit enseignée aux goyim.
Ce rêve, longtemps resté impossible, est désormais matériellement possible. Grâce à la vidéosurveillance numérique.
Je peux vous dire que ces juifs contemplent jour et nuit cette idée. Ils appelleront cette surveillance généralisée « Initiative pour la paix et l’estime interconfessionnelles ». Derrière chaque évêque se tiendra un rabbin appartenant à un conseil mondial chargé de scruter à la loupe tout ce qui se dit grâce l’Intelligence Artificielle.
Juste au cas où.
Car le juif, comme le Diable, ne dort jamais.
Il revient au pape de montrer l’exemple, ont jugé les 400 universitaires et religieux reçus jeudi au Vatican. L’organisateur du congrès -l’Institut biblique pontifical, vieux de 110 ans, chapeauté par des jésuites- a fait mouche en transmettant ses suggestions pour inspirer le discours du pape.
« Le mot « pharisien » signifie souvent « personne hypocrite » ou « présomptueuse ». Pour beaucoup de Juifs, cependant, les pharisiens sont les fondateurs du judaïsme rabbinique et donc leurs ancêtres spirituels« , a relevé le pape dans son texte très attendu.
Effectivement, c’est toute l’équation.
D’un côté, les rabbins voient dans les Pharisiens les fondateurs de leur secte. D’un autre côté, le Christ les a condamné en termes irrévocables avec pour conséquence sa mise à mort sur la croix, les juifs faisant faire la sale besogne par l’autorité civile, à savoir l’administration romaine.
Le christianisme a donc été historiquement fondé sur une rébellion contre ces rabbins menée par Jésus de Nazareth.
Si vous cherchez « Pharisiens » sur Google ou YouTube, vous constaterez à quel point cet élément est central.
Sûre de sa force actuelle, la juiverie exige à présent de Bergoglio qu’il répudie les paroles du Christ. C’est-à-dire qu’il invalide, purement et simplement, la raison même du ministère du Christ en reconnaissant la légitimité historique de l’autorité rabbinique.
Bref, que Bergoglio apostasie en bonne et due forme.
Il va sans dire que le jésuite ne s’est pas fait prier pour répondre aux exigences de ses maîtres.
« L’histoire de l’interprétation a favorisé des images négatives des pharisiens, même sans une base concrète dans les récits évangéliques » et « cette vision a été attribuée par les chrétiens aux Juifs en général », a convenu François.
« Dans notre monde de tels stéréotypes négatifs sont devenus malheureusement très répandus. Un des stéréotypes les plus anciens et les plus dommageables est justement celui du « pharisien »« , a-t-il ajouté.
Le pape a encouragé les recherches historiques sur ce groupe juif pour « combattre l’antisémitisme ». Il faut aussi le présenter « de manière plus appropriée dans l’enseignement et dans les prêches » catholiques, a-t-il admis.
Pour le rabbin David Rosen, directeur des affaires interreligieuses du Comité juif américain (AJC), la mention isolée du mot pharisien « ne transforme pas quelqu’un en antisémite », mais « c’est clairement un élément de l’antisémitisme ».
Pour lui, toute référence aux pharisiens doit être contextualisée. Et on devrait dire « ces » pharisiens ou « ces » Juifs, évitant toute généralisation.
« Nous avons soulevé la question auprès de la conscience du pape. Je ne crois pas qu’il utilisera ce terme d’une manière aussi cavalière à l’avenir », juge ce participant.
Bien goy, bien.
Très bien.
Un sentiment également confié à l’AFP par le rabbin argentin Abraham Skorka, grand ami du pape, jugeant que François, désormais conseillé, saura « comment bien présenter » les pharisiens.
« Nous en avions déjà parlé, mais il me répondait « je cite le Nouveau testament » », raconte-t-il, « vous savez le pape a tellement de choses en tête! ».
« C’est un petit et un gros détail en même temps », décrit Abraham Skorka, « le pape doit modifier sa position en tant que geste envers le passé ».
« L’idée est de polir les points de friction dans les relations judéo-catholiques », formule celui qui connaissait Jorge Bergoglio lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires. Ensemble, ils ont écrit un livre et enregistré 31 émissions télévisées.
Les deux hommes correspondent désormais souvent par courrier électronique. « Le pape multiplie les déclarations sur la proximité entre judaïsme et christianisme », se réjouit le rabbin.
« Pour un chrétien toute forme d’antisémitisme constitue un rejet de ses propres origines », a ainsi martelé récemment François.
Encore quelques années et la Place Saint Pierre de Rome accueillera régulièrement de grands meetings de divinisation du juif à la faveur d’un culte à LOLocauste.
Vous pouvez parier là-dessus.