Rédaction
EELB
09 janvier 2023
Bonjour à tous,
Il y avait un thread sur l’Italie qui datait d’il y a plus de deux ans, donc j’ai pris l’initiative d’en refaire un. Il me parait intéressant de parler de ce pays, car c’est vraiment l’épitomé d’une société en bout de course, prête à s’écrouler sur elle-même.
J’ai passé plusieurs mois dans ce pays récemment, dans plusieurs villes, avec un enfant, j’ai ainsi une expérience assez fraiche et de première main. Je ne parlerai pas de la politique, leur « extrême droite » est encore plus bidon qu’en France et ne changera rien aux problèmes de fond. Mouiller sa culotte sur celle-ci comme le fait toute la droite française est complètement ridicule.
Au-delà de l’aspect cathartique de raconter ce que j’ai vu, je pense que cela peut servir pour savoir quoi ne pas faire, si vous voulez éviter l’effondrement d’un pays, sans possibilité de retour en arrière.
1) Les fondamentaux
L’Italie est un pays de vieux. 50% de la population a plus de 47 ans. France 41 ans en comparaison. On est dans un pays de boomers. C’est frappant lorsque vous sortez du centre-ville touristique : tout le monde est… vieux.
La démographie est catastrophique : 1.24 enfant par femme, premier enfant en moyenne à 31 ans. L’Italie a peu ou prou le même régime doré de retraites qu’en France, donc tout part pour financer le train de vie des retraités qui ont, comme en France, un meilleur niveau de vie que les actifs.
Il est en conséquence assez courant de voir des retraités très richement vêtus, profiter largement de la vie, pendant que les jeunes galèrent avec le chômage et les petits boulots. La vue d’une femme de moins de 30 ans au bras d’un boomer de 50-60 ans blindé est commune – souvent avec un enfant. De même, j’ai vu beaucoup d’homosexuels avec des enfants ukrainexpress, surtout en Toscane. Pour résumer, avoir des enfants est un luxe, soit vous êtes vieux et riche/rentier, soit vous êtes homosexuel.
L’homosexualité est extrêmement répandue et visible, notamment dans le nord, et l’on voit vraiment, mais vraiment, BEAUCOUP de couples de pédés. Genre à Florence c’est un couple sur deux – je ne blague pas, c’est réellement ça. Wallah ji complen pa li coumpanile il sert à quoi là nardinamouk?
Concernant la question raciale, les villes du nord sont envahies de marrons en tout genre – ici, ils ont moins de bicots, mais plus de pakis. On va arrêter le rêve sur le Frioul d’extrême droite – la région est absolument envahie. Venise est effectivement assez blanche, toutefois posez un pied à Mestre, la partie terrestre de Venise, où réside la majeure partie de la population de la ville, et vous vous retrouvez en Afrique. La Toscane est un peu leur Bretagne : ils votent rouge, sont ultra-antifas, mais sont assez préservés étrangement. Rome est perdue – on reviendra sur cette ville infernale.
2) L’économie
L’Italie a une industrie assez puissante, dans le Nord, mais c’est à peu près tout. L’agriculture survit grâce à l’afflux de migrants-esclaves gérés par la Mafia et la position géographique assez idéale, qui permet des récoltes toute l’année. Le pays n’a pas bénéficié de l’ouverture des pays de l’Est à l’UE, continue de payer une dette à un taux prohibitif, et voit toute sa jeunesse partir en Allemagne ou en France.
Le tourisme est une activité lucrative mal exploitée par manque d’investissements, manque de qualification de la main-d’oeuvre et de la prédominance de la Mafia. Et de fainéantise générale, ce cliché étant franchement assez vrai chez les Italiens, plus vous descendez dans le Sud.
En pratique, ça donne un pays où plus rien n’est entretenu, tout tombe en ruine, les routes sont pires que dans les pays de l’Est – j’ai jamais vu ça, on se croirait souvent en Russie tellement il y a de nids de poule. L’internet et les réseaux en général sont dignes de ce que vous trouverez au Maghreb. Les commerces et les entreprises sont essentiellement gérées par des vieux qui attendent de partir en retraite, s’il y a beaucoup de choses intéressantes, c’est rarement très innovant.
3) Les Italiens
Comme dit plus haut, les Italiens, sont en moyenne assez vieux, et assez portés sur la jaquette. Une constance des Italiens est leur individualisme extrême, couleur « je n’en ai rien à battre des autres », qui les rend particulièrement désagréables pour un Français civilisé, courtois et soucieux des règles en société.
L’Italien cherche à assouvir ses désirs, ne supporte pas la frustration, et essaiera systématiquement de forcer plutôt que d’attendre son tour. Cela rend la société italienne très fatigante, vu qu’il faut en permanence leur dire d’aller se faire foutre – non, vous ne pouvez pas passer à la caisse devant moi, non, je ne suis pas un pigeon, je sais recompter mon addition, non votre vélo en plein milieu du passage va finir sur la route si vous ne le bougez pas, etc, etc.
Les Italiens ont 0 considération pour la chose publique, ce qui fait que la plupart des villes italiennes sont extrêeeeemment mal gérées, avec des tas d’ordures partout. Le problème des ordures s’accentue en descendant vers le sud, Rome étant une décharge à ciel ouvert, sans parler de Naples, mais là, on touche le sublime de la saleté. À nouveau, les Toscans se démarquent en étant à peu près tolérables dans l’ensemble, même si ça reste le bordel.
On notera une passion pour la bureaucratie, et il est souvent assez comique de lire les règles, et les multiples exceptions à celles-ci qui rendent lesdites règles inutiles. Plus vous descendez vers le sud et plus c’est l’anarchie, personne n’en ayant rien à foutre, créant des situations assez drôle, comme à Rome où le centre historique est sensément presque interdit aux voitures, mais où il en passe plus que sur le périphérique, roulant comme des bougnoules chargés de pains de haschich sur une autoroute allemande à 4h du matin.
Les chiens sont omniprésents en Italie, la population locale est absolument gaga de ses canidés. Les cas psychiatriques de confusion chien-enfant sont légion, et il est très courant de voir des chiens portés dans les bras, dans des poussettes. J’ai vu régulièrement des vieux avec des poussettes doubles, un enfant dans un couffin et un chien dans l’autre, ou un chien directement dans le couffin d’un nourrisson. Des couples de trentenaires portant un chien dans un porte-bébé pour chien. C’est à cette occasion que j’ai compris la politique visionnaire de Mao, ou de Pol-Pot.
Les enfants ne sont en revanche pas les bienvenus, et on vous le fait sentir un peu partout. Les restaurants ont tendance à vous mettre à la pire table ou à vous mentir sur l’absence de places disponibles, par exemple. En pratique, les boomers détestent les enfants (classique), et les jeunes vous regardent avec un air de dégoût/envie. J’ai même eu un Airbnb qui a refusé une réservation « parce que j’avais un enfant ». On comprend assez bien pourquoi personne n’en fait.
3.1) La conduite
Si vous avez déjà pris le volant en Italie, vous devinez ce que je vais raconter. Les Italiens sont des malades au volant. Je croyais avoir un peu vu le pire avec les Russes bourrés sur des routes déglinguées, mais les Italiens c’est un niveau au-dessus. À Rome, tous les jours, je voyais des accidents. Doublements sauvages par la droite, excès de vitesse systématiques, absence de cligno, refus de priorité, conduire en Italie demande beaucoup de sang-froid, la police étant absente, tout le monde fait n’importe quoi.
Le stationnement mérite aussi que l’on s’y attarde. L’Italie n’est jamais sortie du tout-voiture, les transports en commun étant peu développés. Résultat, la voiture est indispensable partout, ce qui crée des gros problèmes de stationnement, surtout dans des villes médiévales pas du tout adaptées à cela, et aucun aménagement pour le piéton n’est prévu.
Les Italiens semblent jouir du fait de se garer en double file ou sur les passages piétons, au point qu’à Rome, il est rare de pouvoir passer normalement un passage piéton. Ils n’en ont rien à battre, ne s’excusent pas quand on leur fait remarquer qu’ils sont garés comme des grosses merdes, tout est normal et hein, Boomerino il veut pouvoir garer son Q7 sur le trottoir pour aller sauter Gina Puteca tranquille.
Au final, je suis devenu un partisan radical de la politique d’Hidalgo en matière de voiture. La vieille Espagnole est visionnaire et devrait appliquer sa merveilleuse politique en Italie. En pratique, ça rend la ville extrêmement stressante au quotidien, et encore plus si vous avez des enfants. Vous commencez à comprendre pourquoi personne n’en fait là-bas?
4) Les bons côtés
L’Italie a quand même des bons côtés – le patrimoine est assez préservé, il fait assez bon en hiver, et la nourriture est en général supérieure à ce que vous trouverez en France dans les supermarchés. Le tourisme, bien que pourrissant l’Italie, est paradoxalement la meilleure manière d’en profiter, vu que les Italiens ont été incapables d’ériger un pays agréable à vivre.
Limitez-vous à la Toscane, voire Venise si vraiment vous voulez y aller, évitez le reste, et surtout Rome. De toute façon, les hordes de touristes américains à QI négatif faisant des selfies retirent tout intérêt à aux différents monuments, sans parler des tarifs absolument prohibitifs pratiqués pour y rentrer.
5) Qu’en retenir ?
Une société fertile est une société où faire des enfants n’est pas une épreuve ultime où vous semblez avoir toute la société contre vous. Il faut une infrastructure adaptée (genre : des trottoirs), des aides financières (ou des loyers pas chers et des emplois), et des structures d’accueil (pédiatres, crèches, garderies, écoles…) qui vous permettent de gérer au quotidien. Tout cela fait défaut en Italie, ce qui explique probablement leur déchéance démographique.
Configuration minimale :
i7-Mussolini
Hidalgo RTX 3080
32gb-Pinochet DDR5
Configuration recommandée
AMD Pol-Pot 600
i88-Hitler