Leutnant
Démocratie Participative
25 juillet 2019
Les enseignements de Bergoglio portent leurs fruits.
Lundi, la justice suisse a condamné un homme de 53 ans sans domicile fixe à deux ans de prison avec sursis et dix ans d’interdiction de territoire. Il a ainsi été reconnu coupable d’avoir violé la femme qui l’hébergeait.
Les faits remontent à 2017. Cette année-là à Bâle, en Suisse, une femme malade avait rencontré un homme sans domicile fixe dans l’église San Matteo. C’est après avoir décidé de l’héberger et juste après qu’ils étaient rentrés chez elle que l’homme a montré un visage que la bonne samaritaine était loin de s’imaginer. Elle raconte que le sans-abri n’a pas attendu davantage pour se jeter sur elle et lui arracher le pantalon en la tenant par le bras. Il l’aurait ensuite traînée jusqu’au lit avant de la violer.
La femme aurait de nouveau connu ces sévices et ce pendant trois mois, rapporte Actu17. C’est ce qu’elle a expliqué lundi lors du procès de son agresseur présumé. Elle pensait “faire une bonne action”, expliquant être “très croyante”. La victime reconnaît avoir été “si naïve” d’avoir “proposé [à cet homme] de rester dans la chambre d’amis”. Durant l’audience, on a appris par le Ministère public que l’un des viols avait été commis d’une manière tellement brutale que la victime a dû se faire hospitaliser dans le cadre d’une greffe d’un anus artificiel.
Alors que le procureur avait requis cinq ans de prison et douze années d’interdiction de territoire (l’accusé est d’origine bulgare), l’avocat du prévenu ayant quant à lui plaidé la relaxe de son client au bénéfice du doute, le tribunal a finalement décidé d’une peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis. Le quinquagénaire ne pourra de même pas retourner en Suisse avant un minimum de dix ans.
Les SDF d’origine bulgare sont identifiables facilement : ils ressemblent aux SDF albanais.