Suède : gazée à Auschwitz, une survivante de l’holocauste part en guerre contre les Blancs qui refusent le paradis homo-djihadiste

Captain Harlock
Démocratie Participative
17 septembre 2018

Le projet de Hédi Fried : des lesbiennes et des négresses au service du sémitisme

Le journal Le Monde, propriété du banquier philanthrope juif Pigasse et dirigé par le non moins juif Louis Dreyfus, a tenu à revenir sur le danger suédois qui pèse sur la Suède.

Le Monde :

A 94 ans, la rescapée d’Auschwitz refuse de se laisser intimider. Elle se bat pour l’interdiction des mouvements néonazis et s’inquiète de la progression de l’extrême-droite qui a obtenu 17,6 % des voix aux élections législatives du 9 septembre.

C’est important d’interdire aux Suédois de parler.

Il faut qu’ils apprennent à écouter et obéir.

Après tout, ces sales Blancs doivent accepter de vivre dans une véritable société multiculturelle, sinon l’antisémitisme continuera d’exister. Et la raison d’être de tous les pays blancs est de réunir les conditions qui permettent aux juifs de se relaxer.

Elle a 94 ans et elle est fatiguée. Pourtant, partout où les néonazis suédois défilent, la frêle nonagénaire se dresse sur leur passage. A Stockholm, quand le Mouvement de la résistance nordique (NMR) marche dans les rues de la capitale, le 25 août. A Ludvika, bastion des néonazis, dans la province de Dalécarlie, le 1er septembre. Figure de proue de la lutte contre l’extrême droite en Suède, toujours en première ligne, Hédi Fried refuse de se laisser intimider. Le combat est trop important. Elle le sait mieux que quiconque, elle qui survécut aux camps d’Auschwitz et de Bergen-Belsen.

C’est curieux, j’aurais dit que c’était plutôt cette vieille juive qui se démenait pour intimider les patriotes suédois.

Je ne sais pas ce que les Allemands mettaient comme vitamines dans l’eau à Auschwitz, mais cela fait des miracles.

Avant les élections du 9 septembre, la psychologue d’origine roumaine a invité les leaders politiques du pays chez elle, pour boire le café et manger de la smörgåstårta – un pain-surprise au poisson et à la mayonnaise. Ils ont tous défilé dans son appartement stockholmois. « Je leur ai dit de rester fermes sur leurs positions, de ne pas lâcher ni faire de concessions, parce que c’est comme cela que les SD [Sverigedemokraterna, Démocrates de Suède] progressent. »

Je ne suis pas sûr que le Suédois lambda puisse convoquer les politiciens du pays avec le même succès.

C’est la magie juive.

Ne crains rien goy, cela ne fait pas mal

Mais les juifs ne décident de rien en Suède.

Ils offrent des cafés.

Et les dirigeants de l’Etat arrivent, comme ça.

Si le parti d’extrême droite n’est pas parvenu à devenir la deuxième force politique du royaume à l’issue du scrutin, il a rassemblé 17,6 % des voix (contre 12,9 % en 2014), plongeant la Suède dans une période d’instabilité politique. Hédi Fried avait mis en garde dès 2010, quand la formation nationaliste était entrée au Parlement, regrettant que ses militants soient vus comme « des cinglés » au lieu de reconnaître « le défi que ce parti pose pour la démocratie ».

Notez que les termes « juifs » et « démocratie » sont interchangeables.

Dans les tribunes qu’elle signe régulièrement dans la presse suédoise, elle mentionne souvent l’Allemagne des années 1930 : le « glissement des normes dans la société », la « déshumanisation » de certains groupes, la « minimisation » des mouvements extrêmes, l’absence de solides alternatives… Son expérience rend le propos difficile à ignorer, dans une nation qui n’a pas connu la guerre depuis deux cents ans.

Il a fallu attendre les juifs pour que la guerre commence à devenir une possibilité en Suède.

La démocratie multiculturelle.

Hédi Fried est née en 1924, à Sighet, dans le nord-ouest de la Roumanie, de parents juifs. Elle avait 6 ans, quand un maître d’école la fait se tenir bras en croix, « sale juive » dans sa robe souillée, au milieu de la cour d’école. Elle a une quinzaine d’années, quand le garçon qui lui plaît lui crache à la figure. 20 ans, quand elle se retrouve parquée dans le ghetto juif de la ville, avec sa mère, son père et sa sœur.

« Elle a une quinzaine d’années, quand le garçon qui lui plaît lui crache à la figure. »

Un mois plus tard, en mai 1944, tous montent dans un train, direction Auschwitz. A leur arrivée, les filles sont séparées de leurs parents, qu’elles ne reverront jamais. Elles y passent quelques mois, avant d’être envoyées à Hambourg, dans un camp de travail. Hédi Fried rend hommage aux prisonniers de guerre français, qui « partageaient avec nous le contenu des paquets envoyés par la Croix-Rouge et nous donnaient des nouvelles du front ».

Après avoir été gazée à Auschwitz elle est donc envoyée en Allemagne pour bosser.

Être gazée, à la limite. Mais bosser manuellement, c’est un crime irréparable contre le peuple juif.

En avril 1945, les deux sœurs sont transférées à Bergen-Belsen, où la jeune femme manque de succomber au typhus. A la Libération, des bus blancs de la Croix-Rouge les évacuent vers la Suède – un épisode important dans la mémoire collective suédoise, comme une tentative de rédemption pour une nation qui porte avec mauvaise conscience le souvenir de sa politique de neutralité pendant la guerre.

Cela me rappelle une histoire.

Pour remercier les Suédois, elle a décidé de les recouvrir de nègres et de djihadistes.

La gratitude sémitique est assez particulière.

Hédi Fried se marie avec Michael, lui aussi originaire de Sighet et survivant d’Auschwitz. Devenue psychologue, elle anime un centre pour les rescapés des camps à Stockholm. Mais son grand combat est celui de l’éducation. L’ignorance des jeunes concernant la Shoah la peine, comme si « on n’avait pas compris que ce qui s’est passé une fois peut se reproduire, encore plus facilement aujourd’hui, grâce à Internet ».

Grâce à internet, on apprend en effet des choses étonnantes.

Bref, il faut que ces Vikings apprennent tous à se prosterner devant le juif divinisé.

La militante se bat aussi pour l’interdiction des mouvements néonazis, régulièrement autorisés à manifester et qui ont même présenté des candidats aux dernières législatives. « Je comprends qu’on ait peur qu’ils disparaissent sous terre. Mais, aujourd’hui, ils grossissent en plein jour. Les criminaliser pourrait faire réfléchir ceux qui sont tentés de les rejoindre. » En attendant, la nonagénaire refuse de céder au pessimisme, parce que « perdre espoir est le pire qui puisse arriver. Cela mène à la passivité, et alors ils auront gagné ».

Je pense tout de même que cette youpine a une espérance de vie sensiblement inférieure à celle de nos camarades de Résistance Nordique.