Captain Harlock
Démocratie Participative
06 octobre 2021
Le plus important pour une femme blanche contemporaine est de ne surtout pas se lier irréversiblement aux mâles de son groupe racial, même dans les cas les plus extrêmes.
Un retour de soirée qui vire au cauchemar à Lyon. Vendredi 1er octobre, peu après 2h du matin, Emma (26 ans) et son petit ami Alexandre* (33 ans) rentrent chez eux avec un autre couple d’amis. Les deux garçons marchent à l’avant. Leurs copines sont à une vingtaine de mètres derrière.
«On a été accosté par une racaille au niveau de la place des Terreaux. Il nous draguait lourdement avec des phrases du type “vous êtes bonnes, venez avec moi”. Je lui ai demandé d’arrêter en lui rappelant que le harcèlement de rue était pénalisé», explique Emma au Figaro.
L’emploi du terme « racaille » permet à « Emma » de signifier implicitement à ses interlocuteurs à quel groupe racial appartient le « harceleur » sans avoir à le dire nommément.
Emma a parfaitement intégré le rapport de force racial au plan culturel et il n’est pas en faveur des Blancs.
Bien que blanche, Emma, qui suit probablement la propagande gouvernementale relayée par Marlène Schiappa sur les réseaux sociaux, pense que l’Etat féministe assure cependant sa protection en sa qualité de femme.
La déception est au rendez-vous.
L’homme continue, s’énerve puis la traite de «sale pute» et de «sale chienne», précise la jeune femme. En retour, elle lui adresse un doigt d’honneur tout en pressant le pas car son harceleur la suit.
Alerté par le bruit, Alexandre intervient et se place entre sa petite amie et l’individu. «On s’éloignait mais l’agresseur du départ est revenu avec un autre mec et a crié : “Niquez-lui bien sa mère à ce fils de pute de blanc !”. Plusieurs autres types ont surgi, environ une dizaine», poursuit Emma. Les agresseurs, en survêtements et en baskets, se ruent sur Alexandre. Ce dernier est mis au sol dans la rue Constantine. Ses amis tentent en vain de le défendre. «Ils lui ont fait une balayette et lui ont mis des coups de pied dans la tête. Ça a duré environ 20 secondes mais le temps est très long dans ces cas-là», détaille Emma.
Malgré la violence des coups, Alexandre a échappé au pire. «Il s’en est bien sorti car il a réussi à se protéger le visage. Aujourd’hui il va mieux mais il a encore des contusions», explique-t-elle. Sans vouloir les accabler, la jeune femme a du mal à comprendre l’attitude des policiers intervenus ce soir-là. «Notre ami a appelé le 17 juste après les faits mais ils n’étaient toujours pas là au bout de 20 minutes. Je les ai rappelés et j’ai mis près de 5 minutes à les avoir. Ils sont finalement arrivés au bout de 35 minutes, déplore-t-elle. Ils semblaient désespérés et nous ont dit que ce genre de choses arrive tout le temps». Ayant bien en tête le signalement de l’agresseur de départ – un jeune homme de type maghrébin aux cheveux bouclés de 23-24 ans et d’environ 1,85 m -, le deuxième garçon propose aux policiers de monter en voiture avec eux pour l’identifier. «Ils nous ont dit : “On ne prend personne en voiture”. Et ils n’ont pas pris nos plaintes en direct en nous disant de porter plainte plus tard», regrette Emma.
«Une fois sur place, les équipages de police ont effectué des recherches pendant environ une heure aux abords du lieu de l’agression pour tenter d’intercepter les agresseurs sans succès», répond au Figaro la direction départementale de la sécurité publique du Rhône (DDSP69). «Le délai entre l’appel aux services de police et l’arrivée de la patrouille s’explique par les nombreuses demandes d’intervention en cours sur ce créneau horaire», poursuit la DDSP69.
Alexandre est finalement allé déposer plainte lundi 4 octobre pour «violences commises en réunion sans incapacité» et «injure publique envers un particulier en raison de sa race». Nous avons consulté la plainte en question et les insultes racistes y sont en effet mentionnées. Emma a quant à elle déposé plainte ce mardi 5 octobre pour «harcèlement de rue». Une enquête judiciaire est en cours au commissariat des 1er et 4e arrondissements de Lyon afin d’identifier les auteurs de cette agression, indique la DDSP69 au Figaro.
À travers son témoignage,Emma souhaite alerter l’opinion publique. «Je me fais très souvent importuner à Lyon. Le soir, je prends parfois un Uber pour faire un kilomètre. Là, c’est parti d’un harcèlement de rue et ça a terminé en insultes racistes», fustige-t-elle. Elle met aussi en garde contre toute tentative de récupération politique. «Ce genre de choses arrive à tout le monde. C’est un problème de société, et il faut que tout le monde s’en inquiète. J’ai déjà aidé des filles voilées qui se faisaient emmerder par un type alcoolisé dans un bus», conclut la jeune femme.
Emma comprend de quel groupe hostile provient l’agression (« une racaille ») mais aussi que l’agression vise explicitement les Blancs décrétés par l’agresseur maghrébin comme la cible indistincte à viser (« ça s’est terminé en insultes racistes« ).
Si elle croyait sincèrement en l’efficacité de l’Etat féministe, la défaillance de la police lui a fait réaliser que ce filet de sécurité abondamment promis par la communication gouvernementale face au « harcèlement de rue » était dangereusement faillible. Toutefois, Emma croit encore suffisamment en l’Etat féministe et ses promesses de protection pour déposer plainte pour « harcèlement de rue ».
Pour de nombreux hommes blancs lisant cette histoire, la conclusion attendue serait une déclaration sans ambigüité de révolte de la part d’Emma face aux mâles maghrébins et une défense passionnée des hommes blancs injustement attaqués dans leur pays. Après tout, ils déclarent ouvertement la guerre aux Blancs pour s’emparer de leurs femmes qu’ils assignent sans détour à une fonction de butin de guerre – « sale pute » dans leur langage habituel – tandis qu’Emma « veut alerter l’opinion ».
Emma a une autre idée en tête et préfère la réponse classique de toutes les femmes blanches en pareille situation : le refus de choisir un camp en rappelant qu’elles sont neutres dans cette guerre raciale selon la formule consacrée « sortez de mes mentions, les racistes (blancs) ».
Quoi qu’en dise Emma publiquement, elle a vu qu’Alexandre a été incapable de remplir une fonction de mâle dominant après avoir été violemment neutralisé par un groupe d’allogènes conquérants. Peu importe que ce soit à 1 contre 10, pour une femelle le résultat est le même. Au niveau purement animal, Emma en conclut que les mâles de son groupe racial ne sont pas en situation dominante, ce qui est encore renforcé par l’interdit culturel antiraciste qui les place a priori en position d’infériorité dans l’ordre social, et que suivre les perdants dans la défaite est tout sauf une option viable.
Emma déclare donc qu’elle n’a aucune fidélité de principe vis-à-vis de son groupe racial qu’elle accuse d’ailleurs à demi-mots d’agir de même que les « racailles » (« j’ai déjà aidé des filles voilées par un type alcoolisé »). Elle récuse ainsi la lecture raciale de l’agression qu’elle a pourtant elle-même posée en ces termes. En dédouanant les mâles arabo-musulmans, Emma se ménage une option future dans une société dominée par eux et évite donc de les antigoniser de manière irréversible.
Emma, comme toutes les femmes blanches professant « l’antiracisme », assument leur nature de butin de guerre, stratégie de survie archaïque qui leur permet de se transformer en trophée plutôt qu’en cible.
La leçon de ce fait divers est assez évidente : dans la guerre raciale, la fidélité des femmes blanches ne va qu’à ceux qui gagnent. Pas de victoire raciale, pas de chatte et encore moins de respect.
Vous savez ce qui vous reste à faire si vous ne voulez pas finir poignardés dans le dos par des Blanches :
- Être raciste
- Être en groupe
- Être physiquement dominant
- Traiter les femmes comme des chiens de compagnie (une récompense quand elles se comportent bien, une punition quand elles se comportent mal)
Commentez l’article sur EELB.su