Captain Harlock
Démocratie Participative
01 Mars 2020
Marian Kotleba n’aime pas la démocratie, ni les juifs
De bonnes nouvelles nous arrivent de Slovaquie où les fascistes ont réalisé une performance honorable.
Menés par l’infatigable Marian Kotleba, ils devraient disposer d’un peu plus de 10% des sièges au parlement.
Mais c’est une sorte de parti bourgeois qui a remporté l’élection avec les habituelles platitudes sur le « changement » et « la lutte contre la corruption ».
Le parti anti-corruption OLaNO (centre droit, opposition) est sorti vainqueur des législatives en Slovaquie samedi, avec 25,0% des voix, devant les populistes du gouvernement sortant, selon des résultats quasi complets.
Les « populistes » en question sont les socialistes du parti social-démocrate slovaque.
Je ne vois pas bien ce que cette formation fondée en 1999 peut avoir de « populiste ». Au parlement européen, ce parti est affilié au groupe socialiste auquel appartient le PS français.
J’imagine que c’est la façon dont les médias du système disqualifient un ancien allié devenu encombrant.
« Les gens veulent que nous nettoyions la Slovaquie. Ils veulent que nous fassions de la Slovaquie un pays juste, où les lois s’appliqueront à tout le monde », a-t-il dit à des journalistes à Bratislava.
Selon les projections, il devrait obtenir une majorité absolue, de 77 sièges sur 150.
Le Premier ministre sortant Peter Pellegrini a reconnu la défaite de son parti Smer-SD (18,4%, 39 sièges).
Le scrutin était marqué par le souhait d’une partie du pays d’en finir avec une époque marquée par la corruption et le meurtre du journaliste Jan Kuciak, qui avait enquêté sur ce phénomène endémique.
Igor Matovic, fondateur et chef d’OLaNO (Gens ordinaires et personnalités indépendantes), compte négocier une éventuelle coalition avec deux partis, SME Rodina (droite populiste, 17 sièges) et les libéraux de SaS (13 sièges) et de Pour le peuple (12 sièges).
Le désir de changement est fort au sein de la population et de la classe politique.
“Aujourd’hui, les gens ont entre les mains la télécommande d’un poste de télévision nommé Slovaquie et, après avoir regardé un film intitulé +Mauvais Rêve+, ils peuvent passer à un autre, dans lequel la Slovaquie sera un pays pour tous les gens honnêtes et non pour quelques élus », avait déclaré plus tôt M. Matovic, en allant voter.
Le double assassinat du journaliste Jan Kuciak et de sa fiancée en 2018 avait déclenché d’importantes manifestations qui avaient poussé à la démission le Premier ministre d’alors Robert Fico.
Selon l’analyste politique Grigorij Maseznikov, ce drame « a reconfiguré toute la scène politique » et « le scénario le plus probable est la création d’une coalition gouvernementale de centre droit pour la démocratie de six ou même sept partis ».
On peut même imaginer une coalition de 20 ou 50 partis, pour démocratiser encore plus la démocratie.
Le seul clivage reste celui qui oppose les partis inféodés aux juifs et les autres.
Ou plutôt à l’autre, car il n’existe qu’un seul parti de ce genre en Slovaquie, le parti de Marian Kotleba.
C’est d’ailleurs pour ça que les juifs ont essayé de faire interdire le LSNS de Kotleba : parce qu’il faisait des chèques de très exactement 1488 euros aux familles nombreuses.
Arrivant en quatrième position, mais presque à égalité avec la droite populiste SME Rodina (8,3%, 17 sièges), le parti d’extrême droite LSNS de Marian Kotleba (8,0%), favorable à la Russie et hostile à l’Otan et à l’UE, dénonçant les élites et affichant son inimitié à l’égard de la minorité Rom, va renforcer sa présence au Parlement, en passant de 10 à 17 députés.
La participation a avoisiné 65%, dépassant nettement le niveau de 2016 (59,0%) qui avait été le plus haut depuis 2002.
C’est tout de même autre chose que le Remplacement National, avec ses homosexuels et ses arabes.
Les antifas payés par la juiverie détalent quand les durs de Kotleba arrivent quelque part.
Mais j’aimerais mieux que le LSNS fasse 25% des voix et abolisse la démocratie en Slovaquie.