Sigmar Polaris
Démocratie Participative
18 mai 2022
C’est la fête des malades mentaux à Rennes, une ville dirigée par des femmes.
Autre décision, douze rues, allées, placette, jardins… porteront désormais le nom de femmes (1). Sur les 1 872 rues de Rennes, seules 155 rendent hommage à des femmes, rappelle Flavie Boukhenoufa, adjointe déléguée aux relations internationales, aux relations publiques, aux cultes et à la laïcité. À titre de comparaison, leurs homologues masculins ont leur nom écrit aux coins de 953 d’entre elles.
Il y a donc urgence à « féminiser les rues de la ville pour des questions d’égalité », souligne Flavie Boukhenoufa. Pour ce faire, « le comité odonymie, qui étudie les noms à donner aux rues et se réunit chaque mois, a travaillé à douze propositions exclusivement féminines. Les femmes méritent une visibilité. »
Parmi elles, une poétesse transgenre, Ovida Delect (née à Caen en 1926 et morte à Coutances en 1996), que Flavie Boukhenoufa souhaite mettre en avant : « Résistante communiste et déportée, connue pour avoir infiltrée les Jeunesses nationales populaires, parti collaborationniste, elle écrit des poèmes sur la résistance et reçoit le Prix Paul Valéry en 1946. »
« Elle » est un homme avec des poils aux couilles.
Dans les années 1960, encore assignée homme, elle est maire de Freneuse, commune des Yvelines en Ile-de-France. Puis, « dans les années 1980, elle décide de « transitionner » socialement et publie un ouvrage sur le sujet, poursuit Flavie Boukhenoufa. Dans son autobiographie, intitulée « La prise de robe : itinéraire d’une transsexualité vécue », publiée en 1982, elle narre ce déchirement. »
Symboliquement, la ville de Rennes va donner son nom à une passerelle à l’est de la base nautique Maurice-Cognet, longeant la rive sud de la Vilaine,. La ville de Paris a déjà donné le nom d’Ovida Delect à une place du 4e arrondissement en juin 2019.
Le projet de la gauche blanche est de créer un zoo à ciel ouvert avec des salafistes, des drogués, des travelos sous trithérapie, des SDF, des romanichels, des intermittents du spectacle. Ils appellent ça le développement durable.
Pourquoi ne pas donner le nom du travelo communiste à une des piscines halal de Rennes ? Ce serait inclusif.
Commentez l’article sur EELB.su