Sigmar Polaris
Démocratie Participative
27 février 2020
C’est incroyable ce qu’un film de 40 ans peut continuer d’influencer les boucaques.
Le Point :
S’agit-il d’un drame de la solitude survenu à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis ? Dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 février, vers 2 heures du matin, le gérant d’un bar de nuit situé place du Général-Leclerc, près de la gare RER de la ville, s’est entiché de l’une de ses clientes. Occupée, elle ne prête pas attention à ce Turc de 37 ans qui tente de la conquérir.
Pour attirer son regard et l’épater, il sort de la cocaïne et sniffe une ligne tout en sirotant une bière. Selon un des rares témoins, il souhaite montrer qu’il n’est pas un « cave », un « niais » avec une vie « normale », genre métro-boulot-dodo. Le regard des autres, pour lui, ça compte. Surtout celui d’une jeune femme.
La prise de stupéfiants la laisse de marbre. Il faut dire que la scène ne se déroule pas loin de Stains, l’une des plaques tournantes du trafic de drogue dans le 93, connu pour ses règlements de comptes à l’arme automatique à la cité du Clos-Saint-Lazare. Pas de quoi faire rêver. L’homme passe à la vitesse supérieure, il sort un revolver, un.44 Magnum. Alors que ce dernier est chargé, il le vide de ses cartouches. Et garde une balle dans le barillet pour s’adonner à ce jeu que l’on nomme la roulette russe. Mais la chance ne va pas lui sourire. Il porte l’arme à sa tempe. Au premier tir, il s’effondre, grièvement blessé. Les pompiers sont appelés aussitôt. Ils prodiguent les premiers soins. En vain. À 3 heures, l’homme est déclaré mort.
« Il s’est monté la tête tout seul, la fille ne lui a renvoyé aucun signe, a confié un policier après les faits. Personne ici n’a pensé qu’on en arriverait là. C’est malheureux. » Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête en flagrance pour recherche des causes de la mort, confiée au service de l’investigation du commissariat de Stains.
QI bougnoule certified.