Sigmar Polaris
Démocratie Participative
02 décembre 2020
Les féministes ont le permis de tuer.
Une femme de 42 ans, condamnée vendredi 27 novembre à Rouen à dix ans de prison pour l’homicide volontairede son conjoint violent a fait appel de cette décision, a-t-on appris mardi 1er décembre, auprès de la cour d’appel. « Il y a eu a minima un doute quant à l’intention de tuer », a justifié lundi à l’AFP Me Nathalie Tomasini, l’avocate de l’accusée, en annonçant cet appel, que la cour a confirmé.
Le 16 octobre 2016, Alexandra Richard avait tiré sur son conjoint de 36 ans avec un fusil de chasse, à leur domicile de Montreuil-en-Caux près de Tôtes, alors que celui-ci, alcoolisé, venait de se lever de son fauteuil en la menaçant de lui « défoncer la gueule ».
Le pauvre homme noyait son chagrin dans l’alcool pour oublier qu’il vivait avec une femme cruelle et manipulatrice.
Lors de l’audience devant la cour d’assises de Seine-Maritime jeudi 26 novembre, l’avocate générale Corinne Gérard avait requis 10 ans de réclusion, mais pour violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner. La défense avait demandé une requalification des faits en homicide involontaire.
Il s’agit d’un « tir accidentel. C’est corroboré par les conclusions des experts balistiques », a ajouté lundi Me Tomasini, qui a été le conseil de Jacqueline Sauvage, condamnée pour avoir tué son mari avant d’être graciée fin 2016. Le conjoint d’Alexandra Richard était « vivant lorsque le Samu est intervenu et ce pendant 30 minutes », a-t-elle affirmé. Par ailleurs, « le quantum de la peine », 10 ans de prison, « n’est pas acceptable », estime Me Tomasini. Selon elle, sa cliente a subi des violences à la fois physiques, sexuelles et psychologiques de la part de son conjoint. « Même en prison, je dormais mieux qu’à côté de lui. Personne ne me frappait », avait déclaré jeudi à la barre Alexandra Richard qui a fait de la détention provisoire.
L’avocate des parents du défunt, Me Rose-Marie Capitaine avait estimé jeudi qu’il n’était « pas possible de retenir l’homicide involontaire ou les coups mortels ». « Si c’est pour faire peur, pas besoin de charger le fusil », comme l’avait fait l’accusée, avait-elle argumenté. « Il y avait des excès chez (la victime), mais de là à le présenter comme un tortionnaire, évitons ces excès », avait-elle ajouté.
Depuis l’affaire Sauvage, le féminisme politico-médiatique permet de plaider « l’homicide involontaire » après avoir tué de sang froid un homme avec un fusil de chasse. Avec les réductions de peines, la succube ne purgera que 5 ans de prison ferme.
A sa sortie, elle écrira un livre et deviendra une héroïne du féminisme génocidaire.