Le Libre Panzer
Démocratie Participative
17 janvier 2020
Marine Le Pen rêve aussi d’aller à Yad Vachem
Après avoir été évincé du pouvoir, Matteo Salvini paraît ne plus savoir quoi faire pour flatter les maîtres de la finance qui contrôlent l’Italie.
L’allégeance est en tout cas complète et spectaculaire.
I24 News :
« Quiconque veut anéantir Israël nous aura comme adversaire maintenant et toujours », a déclaré le chef de la Ligue italienne Matteo Salvini lors d’une conférence intitulée « Les nouvelles formes d’antisémitisme » au Palais Giustiniani à Rome.
« Ceux qui veulent sa destruction sont antisémites et doivent être dénoncés. Détester Israël a déjà fait trop de dégâts dans l’Histoire, », a réitéré M. Salvini, ajoutant que « Jérusalem est la capitale d’Israël. »
« L’antisémitisme d’une certaine droite traditionaliste et d’une certaine gauche est notre ennemi. Nous avons le devoir de combattre ceux qui disent que les Juifs sont les nazis d’aujourd’hui, beaucoup le pensent dans le monde islamique mais aussi en Europe, » a-t-il poursuivi.
« Une UE qui nie les racines judéo-chrétiennes, qui boycotte les produits israéliens, une ONU qui en 2018 consacre 18 résolutions à la condamnation d’Israël et même pas une à l’Iran ou à la Turquie pose un problème, » a-t-il ajouté.
M. Salvini estime que l’antisémitisme doit être « traité et prévenu par l’éducation mais aussi par la loi » et a annoncé que son mouvement présenterait une « nouvelle résolution », sur le modèle de ce qui a été approuvé en Autriche, qui appelle à « proscrire le mouvement anti-Israël et antisémite favorable au boycott de l’Etat hébreu ».
« Je suis désolé que quelqu’un ne soit pas ici aujourd’hui parce que nous aurions dû parler de tout cela », a-t-il dit, en se référant sans la mentionner explicitement, à la sénatrice Liliana Segre qui a décliné l’invitation à la conférence.
La survivante d’Auschwitz a été la cible de 200 messages antisémites tous les jours.
Qu’un petit état du Proche Orient préoccupe autant un leader « populiste » dont le pays ne fait plus d’enfants en dit long sur ses priorités. Surtout en courtisant l’activiste juive Liliana Segre qui organise la chasse aux nationalistes italiens.
Salvini espère s’attirer les faveurs de Donald Trump qui l’avait spectaculairement évincé au profit de l’actuel premier ministre, Giuseppe Conte, et ses alliés socialistes pro-immigration.
C’est sûrement pour ça que Salvini a récemment soutenu le principe d’une guerre contre l’Iran au profit d’Israël.
Jadis, les véritables hommes politiques romains n’allaient pas prier devant le Mur des Lamentations mais ils le faisaient raser.
Salvini veut devenir le concierge des juifs de l’Italie mais pas son chef.