Captain Harlock
Démocratie Participative
10 Février 2021
En même temps, on ne peut pas compter sur quelqu’un qui donne du crédit à l’imposture sanitaire
Et bien, ce n’est pas une nouvelle qui m’enthousiasme.
Longtemps très hostile à l’Union européenne, Matteo Salvini, le leader de la Ligue, a modifié ses positions sous la pression de récents résultats électoraux décevants et de la frange la plus modérée du parti d’extrême droite. « L’intérêt supérieur du pays doit primer sur tout intérêt personnel ou d’un parti », a déclaré l’ancien ministre de l’Intérieur dont la formation, deuxième force du Parlement, ne ferme pas la porte à une entrée dans un cabinet dirigé par l’ex-président de la Banque centrale européenne.
Le premier effet de l’irruption de Mario Draghi sur le devant de la scène politique italienne est d’avoir complètement modifié la ligne de la Ligue. Le parti souverainiste a en effet décidé de le soutenir, reniant au passage des années d’attaques personnelles contre l’ex-président de la BCE, jadis qualifié de traître à la patrie. Cette décision est une nouvelle étape vers la normalisation de Matteo Salvini, qui depuis septembre dernier et son échec aux élections régionales, multiplie les signaux d’inflexion.
En octobre, dans le Corriere della Sera, le secrétaire de la Ligue avait lancé sa proposition de « révolution libérale », un revirement de taille pour un homme politique qui avait baissé l’âge de départ à la retraite en 2018. Aujourd’hui, le même revendique une certaine proximité idéologique avec l’ancien banquier. « Sur certains points, notre idée de l’Italie est proche de celle de Draghi », a-t-il lancé samedi dans la foulée de sa rencontre avec le probable futur président du Conseil.
Par le passé, le patron de la Ligue a déjà montré sa capacité à pouvoir jouer les girouettes selon les circonstances. Or, sa décision de sortir du gouvernement et sa tentative avortée d’emmener les pays aux urnes, en août 2019, ont énervé son électorat, qui l’accuse d’avoir revitalisé la gauche. Résultat : depuis les élections européennes de 2019, son parti a reculé de 10 points dans les sondages.
Les électeurs traditionnels de la Ligue sont en effet de petits entrepreneurs et des commerçants du nord du pays : pour les séduire, jouer sur le sentiment antieuropéen et avoir une ligne dure sur l’immigration ne suffit pas. « La base n’a pas compris le choix de quitter le gouvernement en 2019, et ne comprendrait pas non plus un vote contre Draghi. Le Nord productif veut gouverner, Salvini doit tenir compte de cette pression » analyse Giancarlo Pagliarini, ancien ministre du Budget et ex-membre de la Ligue. Matteo Salvini, qui n’a jamais caché s’inspirer à Marine Le Pen, est également happé par la culture de gouvernement de son parti : la Ligue a gouverné à maintes reprises depuis 1994, tant au niveau local que régional.
Sa conversion est-elle sincère ? « J’en doute, répond Giancarlo Pagliarini, mais les politiques professionnels agissent selon leur convenance. Salvini est conscient que son intérêt est de participer à ce gouvernement. » L’espoir de beaucoup d’Italiens est désormais que Mario Draghi trouve une « formule magique, sur le modèle suisse : des partis très différents qui travaillent pour le bien commun, grâce à leur culture fédérale et pragmatique » résume Giancarlo Pagliarini.
Le virage de Matteo Salvini est une victoire politique majeure de la fraction la plus modérée de la Ligue, dont Giancarlo Giorgetti, bras droit du leader, est l’inspirateur. Ce dernier a des rapports personnels avec Mario Draghi : les deux hommes se tutoient, échangent régulièrement, et partagent l’idée que le système politique italien doit se stabiliser. Giancarlo Giorgetti est aussi le visage présentable qui parle avec Washington, le Vatican et l’Union européenne. Silencieux mais influent : « On a été comme une goutte d’eau, patiente mais constante », sourit un cadre du mouvement très critique sur la ligne souverainiste et anti-euro. Le responsable économique de la Ligue, Claudio Borghi, continue, lui, à dire que la sortie de la monnaie unique est « une certitude, pas seulement un espoir ». Au sein du parti, son opinion pourrait se voir marginalisée dans les prochains mois.
Je pourrais blâmer Salvini mais ce serait insuffisant.
Le problème vient du système italien lui-même, un régime parlementaire divisé spécifiquement conçu par les Alliés et les communistes pour empêcher qu’un leader fort ne neutralise les factions mafieuses qui tiennent traditionnellement ce pays.
A commencer par la maçonnerie, le Vatican et la mafia.
Pour autant, Salvini démontre qu’il n’a pas compris la situation actuelle qui est une situation d’implosion financière inévitable de l’Italie en raison de l’endettement du pays.
Nous serons d’ailleurs aux premières loges lorsque cette implosion aura lieu.
Servir de roue de secours à un gouvernement d’occupation désigné par Goldman Sachs et la Banque Centrale Européenne ne fera que lui aliéner le peuple.
En outre, il démontre qu’il reste un démocrate incapable de voir au delà du marais électoral.
La seule plateforme politique raisonnable dans ce pays est de faire campagne pour établir un système présidentiel fort et la transformation du parlement en une chambre fédérale des provinces du pays.
Il ne devrait exister aucune structure institutionnelle entre le leader de la nation et le peuple.
La seule alternative crédible pour la Ligue serait de revenir à ses origines sécessionnistes et de lutter pour la partition du pays afin de créer une nouvelle RSI sous un nom différent.
Les terroni ont toujours été un insupportable boulet pour la partie racialement productive de l’Italie qui est limitée à la moitié nord du pays.
Hormis les paysages, tout ce qui se trouve au sud de Rome n’a rien à envier au Maghreb racialement parlant.
La carte électorale italienne ne se comprend que si l’on a cette réalité raciale du pays à l’esprit.
Partout où le sang nordique est présent, le pays est économiquement productif.
Partout où il fait défaut, la misère et le marxisme prévalent. Ce n’est pas un hasard si le mouvement 5 étoiles se concentre dans ces zones.
Le sud se comportera toujours en sangsue. Il soutiendra n’importe quelle majorité politique qui lui garantit un flot ininterrompu d’argent ponctionné sur le nord. C’est pour cette raison qu’elle est la prostituée de choix des puissances occultes qui dominent le pays grâce au parlementarisme.
Aussi fort que braillent les démagogues de gauche des pays latins, ce n’est jamais que du théâtre pour justifier le train de vie auquel ils estiment avoir droit du seul fait de leur arrogance. Comme l’espagnol Mélenchon chez nous.
Le sud fournit également les gros bataillons de la prêtraille rouge qui supervise l’invasion de l’Italie pour le compte de la finance internationale.
Si Salvini était un véritable leader, il trancherait dans le vif toutes ces questions, agiterait sans cesse le spectre de la banqueroute financière et brandirait ces deux alternatives : un régime présidentiel fort ou la sécession.
Personnellement, je pense que la sécession est préférable. La clarification raciale est toujours préférable à une solution bancale.
Nous vivons une époque étrange où l’évidence d’une révolution n’a jamais été aussi claire et pourtant, c’est un concours de stupidités réactionnaires, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche.
Il faudra pourtant bien que quelqu’un annonce ce que tout le monde sait déjà : la démocratie a crevé.