Leutnant
Démocratie Participative
01 mars 2021
Dialogue interculturel très enrichissant au Pays Basque.
A partir de ce lundi matin, Djibril Si comparait devant la cour d’Assises des Pyrénées-Atlantiques à Pau pour un procès qui va durer trois jours. L’accusé, âgé de 45 ans, va devoir répondre de viol, d’agressions sexuelles et de tentative d’agression sexuelle sur quatre femmes qui se sont toutes constituées partie civile. Les faits remontent aux années 2014 et 2015 sur la commune de Saint-Jean-de-Luz.
Face à lui, l’accusé aura constamment le regard des quatre femmes qui le mettent formellement en cause. Angélique l’accuse de l’avoir violée dans la nuit du 31 octobre au premier novembre 2015. Des lésions ont été constatées par les médecins. Son état de détresse après les faits représente aussi l’un des éléments à charge. Si il ne conteste pas cette relation sexuelle, l’accusé évoque une relation consentie. Shena parle, elle, d’agressions sexuelles entre le premier septembre et le 31 octobre 2014. Agressions sexuelles aussi à l’encontre de Lucie le 4 juin 2015. Bitun, pour sa part, dénonce une tentative d’agression sexuelle le 2 août 2014.
L’accusé nie les faits qui lui sont reprochés. Son avocat, Me Michel Cocoynacq, va plaider l’acquittement lors de sa plaidoirie mercredi après midi. Djibril Si est un chauffeur routier originaire de Guinée-Bissau. Il est le père d’une fille qui réside actuellement au Sénégal. Selon un expert psychologue qui a pu l’examiner, Djibril Si est « victime de troubles en raison de l’alcool ». Des témoins parlent d’un homme violent surtout lorsqu’il a bu. C’est libre qu’il va comparaître. Depuis le début de cette affaire, il n’a jamais été incarcéré. Le verdict est attendu pour le mercredi 3 mars en soirée.
La vraie victime, c’est Djibril.