Leutnant
Démocratie Participative
05 novembre 2019
La communauté des croyants est persécutée en France.
Un dialogue de sourds. « Je ne sais pas en quoi je suis concerné par cette affaire », déclare, au tribunal de Bobigny ce vendredi, le prévenu.
Suspecté d’avoir dégradé deux portes, plusieurs vitraux et l’ orgue de la basilique de Saint-Denis en mars, cet homme de 41 ans est jugé en comparution immédiate.
À la question de savoir s’il préfère reporter la date de son procès pour préparer sa défense, comme le prévoit la procédure, il répond qu’il « ne comprend pas le système judiciaire français ».
Le quadragénaire a été interpellé jeudi au centre de rétention de Vincennes (Val-de-Marne), confondu par son ADN retrouvé dans la basilique. De nationalité pakistanaise, il est arrivé en France il y a deux mois, et ne parle pas français. Il a déjà écopé d’un rappel à la loi pour avoir dégradé à deux reprises des biens en février.
Agacée, la présidente du tribunal estime que « la situation n’est pourtant pas très difficile à comprendre » et réitère sa question. « Comment vous fournir des explications si je ne suis pas au courant ? », persiste-t-il.
La magistrate finit par se demander s’il « ne fait pas exprès de ne pas comprendre ». Le tribunal décide finalement de renvoyer le procès au 10 mai, et de placer le prévenu en détention provisoire jusqu’à cette date.
Une expertise psychiatrique a été ordonnée.
C’est plutôt la magistrate qui fait semblant de ne pas comprendre. Le réfugié du Pakistan a le droit de ne pas subir les marques blasphématoires d’association dans le pays où il vient s’établir.
La basilique de Saint-Denis remet en cause le Tawhid.
Quelle insolence de la part des Croisés.