La rédaction
Démocratie Participative
16 février 2024
Navalny est apparemment mort en prison.
L’opposant russe Navalny est mort en prison, annoncent les agences russes #AFP pic.twitter.com/yzVMAxWSeI
— Agence France-Presse (@afpfr) February 16, 2024
Pour ceux qui ne connaissent pas Navalny, c’est un agitateur russe de second rang qui a émergé dans les années 2000.
Après avoir quitté Yabloko, une formation socialiste, Navalny a créé en 2007 NAROD (« peuple »), également acronyme de « Mouvement de Libération National Russe », une formation populiste et identitaire.
Pour présenter son mouvement, il se met en scène en dentiste qui se doit de nettoyer les caries que sont les immigrés, seule solution pour éviter la victoire politique du fascisme.
Par la suite, Navalny drague activement la droite raciste russe et participera plusieurs fois à la Marche Russe qui se déroulait chaque année dans le pays aux couleurs de l’empire.
C’est la juive Yevgenia Albats, affiliée à Harvard, qui lui conseilla d’y participer après l’avoir recruté dans son système de formation politique hebdomadaire qu’elle organisait chez elle, à Moscou. Y étaient invités des activistes de toutes les tendances : socialistes, athées, libertariens.
Yevgenia Albats
Albats participa à la manifestation avec une grande étoile de David afin de marquer le terrain. Navalny fut virulemment attaqué par les nationalistes pour s’être affichée avec une « youpine » (dixt Albats) et le tandem abandonna la marche après trois années de tentative d’infiltration.
C’est un autre juif, Leonid Volkov, qui supervisait l’organisation politique de Navalny. Lui aussi estimait nécessaire d’approcher les nationalistes lors de cette marche pour retourner leur énergie contre Poutine plutôt que contre les juifs ou les migrants.
Leonid Volkov
Navalny fut également protégé par le juif Garry Kasparov qui l’introduisit à l’université américaine de Yale en 2009.
Garry Kasparov
Les juifs étaient conscients que Poutine était trop puissant pour être attaqué par des factions éparpillées. Également conscients du sentiment ethno-nationaliste ambiant en Russie, Kasparov et Albats mirent en place une stratégie opportuniste consistant à se rapprocher de toutes les oppositions, en particulier des groupes ethno-nationalistes pour s’en servir contre le nouvel état. Il était entendu qu’en cas de renversement de Vladimir Poutine, les juifs se sépareraient des ethno-nationalistes pour les écraser à leur tour.
En Russie, le nationalisme ethnique russe est réprimé depuis le début de l’ère soviétique. La volonté de revendiquer la fierté ethnique russe a émergé avec la chute de l’URSS. Cette volonté n’a pas échappé à la CIA qui a vu dans ce courant une force centrifuge potentielle qui, en plus d’autres, pourrait accélérer la désintégration d’un état immense composé de nombreux groupes ethniques.
Concasser la Russie en une myriade de micro-états est l’objectif de la finance juive new-yorkaise depuis les années 1990. Cette fragmentation doit permettre aux juifs de mener le pillage des ressources de la Russie.
C’est dans ce contexte qu’en 2013, lors des municipales moscovites, Navalny a fait campagne contre l’immigration islamo-asiatique qui touchait la capitale. À la fois pour capter l’électorat de droite, mais aussi, du moins dans l’esprit des juifs qui se tenaient derrière lui, pour étendre cette agitation à l’ensemble de la fédération, bien au delà de la Russie européenne.
Après l’annexion de la Crimée en 2014, Navalny a été ambigu pour ne pas se mettre à dos l’opinion russe, déclarant qu’un gouvernement post-Poutine ne pourrait pas rendre automatiquement la Crimée à l’Ukraine. Ensuite, Navalny a opéré un alignement complet sur les positions occidentales, y compris sur la promotion du mariage homosexuel.
Après s’être dit « empoisonné » en 2020, Navalny s’était réfugié en Allemagne sous la protection de Merkel, celle qui a admis que les accords de Minsk (2015) n’étaient qu’une feinte pour gagner du temps et armer l’Ukraine.
Hollande confirme les propos de Merkel, en admetant que l’accord de Minsk était un vol-face pour gagner du temps, afin de renforcer la capacité militaire de l’Ukraine.
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Ceux qui devront parrainer l’accord, voici leur réaction. La honte !!! pic.twitter.com/qfivRrfh2M— The Phenomenal (@Mali_Phenomenal) April 8, 2023
En 2021, Navalny est retourné en Russie où il a été arrêté pour escroquerie dans l’affaire l’opposant, lui et ses frères, au groupe de cosmétiques Yves Rocher. La filiale russe d’Yves Rocher a été victime d’un détournement de fonds important impliquant les Navalny.
En août 2023, il a de nouveau été condamné à 19 ans de prison en colonie pénitentiaire pour ses liens avec la CIA et diverses organisations hostiles à la Russie. Récemment, il avait déplacé dans une prison du Cercle Arctique baptisé « Loup polaire ».
Là-bas, les éléments anti-sociaux les plus endurcis réapprennent les normes de vie commune élémentaires, le respect de l’ordre et le travail.
Les Russes, contrairement à la France, châtient durement les bandits.
Navalny n’était certainement pas suicidaire et sa décision de revenir ne relevait pas de l’idéalisme. Il était pleinement informé de ce que l’OTAN préparait en Ukraine et il devait servir d’agitateur dans le cadre de la révolution de couleur que les juifs fomentaient dans la foulée des sanctions.
Hélas pour Navalny, ces prévisions se sont révélées infondées et il s’est retrouvé seul dans sa prison.
Je ne pense pas que Navalny ait été assassiné par l’État russe.
Je suis résolument partisan du droit de l’État d’éliminer les ennemis du peuple, tout particulièrement quand ils sont directement soutenus par une puissance étrangère, mais seul, dans sa prison arctique, cet agitateur ne représentait pas une menace pour le gouvernement russe. Il n’en avait pas les capacités intellectuelles, l’organisation, le charisme.
Le Chicago Council on Global Affairs, une organisation néo-conservatrice antirusse, admettait qu’une nette majorité de Russes avaient une mauvaise opinion de Navalny, avec seulement 25% d’opinions favorables, contre 67% d’opinions favorables pour Vladimir Poutine.
Il y a deux explications plausibles. Soit Navalny est mort de causes naturelles, soit il a été assassiné par des agents ukrainiens ou occidentaux quelques mois avant l’élection présidentielle russe. La présence de cellules ukrainiennes et occidentales en Russie à des fins de sabotages est prouvée depuis le début de la guerre.
La seconde option paraît la plus vraisemblable. L’annonce a lieu le jour où s’ouvre la Conférence sur la Sécurité de Munich, le principal rendez-vous politique de l’OTAN. Les médias occidentaux sont déchaînés.
Yulia, l’épouse de Navalny, à la conférence de Munich sur la sécurité :
« Si c’est vrai, je veux que Poutine, son entourage, ses amis et son gouvernement sachent qu’ils seront tenus pour responsables de ce qu’ils ont fait à notre pays, à ma famille et à mon mari. Et ce jour viendra très bientôt ».
Navalny’s wife Yulia at the Munich security conference:
« If it’s true, I want Putin, his entourage, Putin’s friends and his government to know they will be held responsible for what they have done to our country, my family, and my husband. And that day will come very soon. » pic.twitter.com/ivZnoGwzr6
— max seddon (@maxseddon) February 16, 2024
Avec les mauvaises nouvelles en provenance du front ukrainien et le blocage de l’aide US au parlement américain, l’OTAN a désespérément besoin de remobiliser l’opinion occidentale en diabolisant à outrance la Russie.
Ceci dit, encore une fois, Navalny aurait dû être exécuté depuis longtemps pour avoir joué le rôle d’agitateur à la botte des juifs qu’il a joué pendant des années.
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