Wolf
Démocratie Participative
30 juin 2017
« Poutine va sauver les Blancs ».
Le tribunal de Babushkinsky a condamné le chef du groupuscule informel Restrukt, Maxim Martsinkevich, alias « Tesak », à 10 ans de camp en régime sévère, mardi 27 juin.
Il est à noter que le parquet a demandé 11 ans et demi de prison au titre de l’article 282 du code pénal (« Incitation à la haine ou à l’hostilité nationale). Ceci s’explique par le livre autobiographique « Restrukt », qui a été reconnu en 2014 comme extrémiste par une décision du tribunal de Chertanovskiy, à Moscou.
Les autres accusés de l’affaire, ainsi que les membres du groupuscule, ont été condamnés au titre de l’article 161 (vol à main armée), de l’article 167 (destruction délibérée ou atteinte à la propriété), de l’article 214 (hooliganisme), de l’article 161 (vol), de l’article 111 (coups et blessures avec intention de donner la mort) du code pénal de la Fédération de Russie.
Selon l’enquête, durant la période 2013-2014, les accusés ont commis au moins neuf attaques contre des vendeurs de drogue prohibée. Comme évoqué lors du procès, les accusés, se faisant passer pour des acheteurs, entraient en contact avec les dealers et organisaient des rendez-vous. Quand les dealers arrivaient, ils étaient battus, leur argent et leurs téléphones étaient saisis. En même temps, prenant avantage du fait que les rendez-vous avaient lieu dans des endroits discrets, les accusés, selon les enquêteurs, filmaient les dealers alors qu’ils forçaient à confesser des crimes et publiaient ensuite les vidéos sur internet.
Martsinkevich avait fini de faire une précédente peine de prison pour une autre affaire pénale d’incitant à la haine raciale, en novembre 2016. Le tribunal avait allégé sa peine de cinq ans de prison à deux ans et dix mois pour la publication de trois publicités xénophobes sur les réseaux sociaux.
Parce que, quand même, tabasser des culs noirs qui empoisonnent la jeunesse russe, c’est raciste.