Heinrich
Démocratie Participative
05 juin 2018
Occupés à traquer les vilains Blancs qui ne goûtent pas les joies pourtant nombreuses de la diversité, les flics n’en recueillent pour autant guère la gratitude des enfants de la République.
Un bus et une patrouille de police caillassés, des policiers menacés, un agent de la TCAR frappé à terre, samedi 2 juin 2018. Les policiers demandent la venue de CRS.
Un bus Teor a été caillassé, ainsi qu’un véhicule d’une patrouille de police, samedi 2 juin 2018, à la Grand Mare, sur les Hauts de Rouen (Seine-Maritime).
Un bus de la ligne T2 a de nouveau été la cible de projectiles dans le quartier de la Grand Mare, samedi 2 juin 2018, avenue François-Couperin. Plus grave encore, un médiateur de la TCAR (Transport en commun de l’agglomération de Rouen) a été frappé par deux hommes encagoulés qui l’ont mis à terre. Déjà, à deux reprises en mai, les véhicules du Réseau astuce ont été la cible de projectiles.
Le Réseau astuce a décidé, de nouveau, de suspendre la desserte de six arrêts (Châtelet, Maison de l’emploi, Galilé, piscine Salomon, Malraux, Sainte-Claire et Couperin), toute la journée à partir de mardi 5 juin, « jusqu’à nouvel avis ». « C’est la procédure après une agression ou actes de vandalisme, par mesure de sécurité », précise le transporteur.
Une décision de supprimer des arrêts qui pénalise les habitants. « Je suis dégoûtée, parce que j’aimerais bien sortir en centre-ville avec mes copines, mais là, après 19h, je sais que je ne sortirai pas », s’agace Sarah assise à l’arrêt Couperin.
Dans la même journée, un véhicule de police secours a eu une vitre brisée. Des policiers ont été menacés de mort. « Il a été demandé le renfort d’une demi compagnie républicaine de sécurité (CRS), soit près de 30 policiers, sur Rouen. Cette demi CRS a été supprimée en 2011. Cela permettra d’avoir plus d’hommes sur le secteur », précise Karim Bennacer du syndicat Alliance. Reste maintenant à l’unité de coordination des forces mobiles à statuer sur cette demande.
À la suite des premières séries de caillassage de bus, une réunion d’urgence s’était tenue entre la Ville, la TCAR et les services de police. « Il a été décidé de faire intervenir davantage les médiateurs de la TCAR et ceux de la Ville, de renforcer la présence policière et une réponse pénale immédiate est donnée par le procureur de la République à la suite de délits », indique Jean-Loup Gervaise, adjoint au maire en charge de la tranquillité publique.
Selon l’élu, « il s’agit à chaque fois d’une ou deux personnes qui s’attaquaient, jusque-là, uniquement à la TCAR ». Une nouvelle réunion de sécurité doit se tenir prochainement. Ces actes de violence seront abordés et de nouvelles mesures devraient être décidées.
Première mesure : faire venir encore plus de crouilles et de nègres.
Deuxième mesure : leur donner encore plus d’argent.
Troisième mesure : renforcer la lutte contre le racisme.