Le Libre Panzer
Démocratie Participative
18 novembre 2019
L’antisémitisme se répand partout.
Des banderoles sur lesquelles était inscrit “Polanski violeur, cinéma coupable, public complice” et une évacuation du théâtre, après que des féministesont déclenché une alarme, ont eu raison des projections programmées ce dimanche 17 novembre à Rennes.
Des militantes féministes ont perturbé une séance de cinéma du Théâtre national de Bretagne (TNB) à Rennes, samedi 16 novembre, où était diffusé J’Accuse, le nouveau film de Roman Polanski visé par une nouvelle accusation de viol, rapporte Le Parisien.
En déclenchant une alarme, les militantes sont parvenues à faire évacuer le théâtre. 1 200 spectateurs (deux spectacles étaient donnés, en plus de la séance de cinéma) ont été contraints de sortir. Les militantes ont aussi brandi des banderoles sur lesquelles était inscrit : « Polanski violeur, cinéma coupable, public complice » ou encore « Si violer est un art, donnez à Polanski tous les César ».
Après une longue discussion avec les féministes, la direction du théâtre a annulé les séances de ce dimanche 17 novembre. Avant ces incidents, le TNB avait maintenu la projection de J’Accuse en expliquant que « déprogrammer le film serait évacuer le débat, sa complexité, et nous ferait rater une chance de conscientiser ce que nous traversons en apprenant de nos erreurs, si ce choix, car c’en est un, s’avère en être une ».
À Paris, des groupuscules féministes ont empêché la diffusion du film, mercredi 13 novembre. Une nouvelle fois accusé d’agression sexuelle, le réalisateur franco-polonais dément les propos de la photographe Valentine Monnier, qui était âgée de 18 ans au moment où les faits se seraient produits.
Quel naufrage pour cette campagne de haine antifrançaise.