Captain Harlock
Démocratie Participative
13 avril 2021
Jean-Richard Sulzer et son assistante Marine Le Pen
Les juifs qui dirigent la police politique interne du RN ont lancé une grande opération d’espionnage et de délation contre les membres du parti qu’ils suspectent de ne pas vouloir servir la suprématie juive.
Des responsables et des militants juifs du RN de Marine Le Pen préparent une liste de responsables du parti d’extrême-droite français ayant des affiliations néo-nazies, en prévision des élections régionales prévues en France en juin.
Le professeur Jean-Richard Sulzer, conseiller régional de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, qui ne se représente pas aux élections, est à la tête de cette initiative. Sulzer est à la tête du Cercle juif national, un groupe informel créé en 2018 pour les responsables juifs, dont quatre membres du conseil national, du Rassemblement national, le parti politique français d’extrême droite précédemment connu sous le nom de Front national, afin de lutter contre l’antisémitisme dans les rangs du parti.
« Nous demandons à [Le Pen] de retirer les néo-nazis des listes de candidats », a déclaré Sulzer au Jerusalem Post cette semaine. « S’ils sont autorisés à se présenter, ce n’est pas bon pour la réputation de notre parti… Nous ne voulons pas que ces hommes ou ces femmes sur la liste se présentent, parce qu’ils ont appartenu à des groupes néo-nazis dans le passé ou en raison de leur comportement antisémite. »
Selon Sulzer, Le Pen « sait officieusement » que son groupe travaille sur une liste, et il a exprimé l’espoir qu’elle prendra l’initiative de retirer certains des candidats problématiques avant que les listes officielles des partis ne soient soumises.
Sulzer et ses associés sont toujours en train de compiler leur liste noire, qu’ils prévoient de publier par le biais d’une lettre ouverte dans le courant du mois, quelques semaines avant la date limite à laquelle les partis doivent soumettre leurs listes pour les élections régionales du 17 mai. Les élections régionales sont prévues dans toute la France les 13 et 20 juin, après avoir été reportées en raison des restrictions COVID-19, mais la possibilité qu’elles soient à nouveau repoussées demeure.
M. Sulzer a également accusé le parti d’empêcher un nombre de candidats juifs potentiels de se présenter sur les listes du Rassemblement national.
Les juifs estiment en effet que le véritable nom du Rassemblement National devrait être le Rassemblement National Juif – le nom français du Likoud.
Le Cercle National Juif a déjà eu des démêlés avec le Rassemblement national. Dans un document obtenu par le Jerusalem Post, l’avocat du parti a envoyé une lettre menaçant de poursuivre le groupe en 2019, lorsqu’il s’appelait le Rassemblement National Juif, s’il ne changeait pas de nom.
« Il est clair que [Le Pen] ne veut pas que le Rassemblement National soit associé aux juifs », a déclaré Sulzer. « Nous voulons lui rappeler que les Juifs existent, que les sympathisants juifs existent et que les Juifs élus sous l’étiquette du Rassemblement National existent, et qu’elle ne peut pas nier notre existence. »
Les juifs sont comme ça : ils ont besoin de s’inviter à votre domicile pour vous hurler qu’ils sont juifs.
Si d’aventure vous n’aviez pas remarqué que des juifs s’étaient installés dans votre maison.
Un candidat que les membres juifs du parti tentent de faire retirer est Gilles Pennelle, la tête de liste du Rassemblement national en Bretagne et membre du bureau national du Rassemblement national, une institution supérieure du parti.
Ils accusent Gilles Pennelle d’être membre de l’association païenne et nationaliste « Terre et Peuple », dont le site internet affiche le slogan « Résistance identitaire européenne ». Le nom du groupe fait écho au slogan « sang et sol » du mouvement allemand völkisch, qui a fourni certains des fondements intellectuels du nazisme. Pennelle a écrit un article sur « Le Seigneur des Anneaux « pour le magazine du mouvement en 2003.
Un article du Monde de 2002 décrit le rôle de premier plan joué par Pennelle lors d’un événement d’extrême droite organisé à l’occasion de l’anniversaire de la Nuit de cristal, au cours duquel des T-shirts portant des slogans nazis ont été vendus. Pennelle aurait appelé à la défense des « idées identitaires », à empêcher la « Turquie musulmane » d’entrer dans l’UE, car « si nous ne faisons rien, ils s’installeront dans nos cathédrales et coucheront avec nos filles ».
Un autre candidat susceptible de figurer sur la liste est Jordan Bardella, vice-président du Rassemblement national et chef de sa faction au Parlement européen. Bardella est un ancien assistant de Jean-François Jalkh, une figure de proue du parti, qui a admis avoir lu des négationnistes, fait l’éloge de certains d’entre eux et remis en question l’utilisation du Zyklon B pour tuer des masses de Juifs. Jalkh a également participé à des événements à la gloire du collaborateur nazi et leader de la France de Vichy, le général Philippe Pétain.
De nombreuses demandes de commentaires de la part du Rassemblement national, y compris de Bardella et Pennelle, sont restées sans réponse.
Ce qui préoccupe les juifs présents au RN est donc de se mettre en relation avec la presse israélienne pour exiger l’expulsion de dirigeants déjà élus comme Pennelle ou Bardella car ils ne serviraient pas totalement les intérêts de la race juive en France.
J’imagine que c’est l’amour des Français qui poussent ces juifs à agir ainsi.
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