Heinrich
Démocratie Participative
14 novembre 2018
Le dieu des montagnes a jugé.
Un mort et deux enquêtes ouvertes. Un Algérien, âgé de 20 ans, est décédé à l’hôpital Meritxell de la Principauté d’Andorre. Il avait été admis dans un état de grave hypothermie. L’autopsie confirme qu’il est bien mort de froid.
MORT DE FROID !
O
R
T
D
E
F
R
O
I
D
MORT !!!!!!
Dans la nuit du 28 au 29 octobre, les douaniers français sur le territoire des Pyrénées-Orientales, à moins de 3 km de la ville andorrane du Pas de la Case, découvrent le corps du jeune homme et un carton contenant une centaine de cartouches de cigarettes de contrebande à proximité. Ils auraient également vu d’autres « passeurs » prendre la fuite.
Les pompiers andorrans interviennent côté français et un hélicoptère transporte le blessé jusqu’à l’hôpital, où il décède. Sa famille a identifié le corps jeudi matin, le supposé passeur n’ayant pas de papiers au moment où les secours l’ont retrouvé. Il portait plusieurs pantalons, pulls et un blouson. Un équipement insuffisant pour le protéger du froid.
Heureusement que le dieu de la Montagne a fait son office, sinon ces secours stato-communistes auraient réussi à sauver ce rat à coups de millions d’euros sur les deniers du peuple français.
Mais tout est sauf : le crouille est aussi raide qu’un mètre cube de glace.
La justice française a ouvert une information judiciaire pour « homicide involontaire par manquement à une obligation de sécurité », a fait savoir le parquet de Perpignan, qui estime que le défunt n’était qu’un passeur et pas un trafiquant. Côté andorran, une enquête a aussi été ouverte. L’un des objectifs de ces enquêtes étant de remonter aux trafiquants qui « font du bénéfice sur la misère des autres ».
Cette justice de femelles rouges veut bien évidemment venger la mort de ce rat gelé.
C’est inutile : on ne peut défaire la volonté de la montagne.